Le 23 juin dernier sortait Walk With Me de Dog Eat Dog. Quatre jours plus tard le quatuor assurait la promo de son album en Allemagne à Bochum en ouverture du match Ghana ? Brésil comptant pour les huitièmes de finale de la coupe du monde de football. Pour un retour en force et un bon coup de pub, l?idée du stade de foot avant un match est bien trouvée. Il faut avouer que Dog Eat Dog était plutôt discret ces derniers temps.

Dog Eat Dog

Le 23 juin dernier sortait Walk With Me de Dog Eat Dog. Quatre jours plus tard le quatuor assurait la promo de son album en Allemagne à Bochum en ouverture du match Ghana – Brésil comptant pour les huitièmes de finale de la coupe du monde de football. Pour un retour en force et un bon coup de pub, l’idée du stade de foot avant un match est bien trouvée. Il faut avouer que Dog Eat Dog était plutôt discret ces derniers temps. Certes, quelques tournées en 2004 et 2005, mais pas d’album depuis Amped en 1999. En 7 ans, John Connors et ses collègues ont eu tout le temps nécessaire pour écrire, composer, modifier et peaufiner leur cinquième album Walk with me.
Malgré le temps et les années qui passent, Dog Eat Dog a su garder son éternelle jeunesse et son style. Surnommés les Kings du cross-over, les New-yorkais n’ont pas renié leur passé entre hip-hop, fusion et métal. D’entrée de jeu, "Showtime" nous prouve qu’ils sont de retour et en forme. Riffs de guitare saccadés pour le couplet et cuivre pour le refrain chanté en chœur : un doux mélange qui va en faire sauter plus d’un lors des concerts.
"Hell Yeah!" est dans la même lignée, les cuivres sont aussi présents, tout le monde chante, il fait beau, c’est l’été, on s’amuse.
"M.I.L.F"commence presque comme du Motörhead (si, si j’vous jure !) mais reste toutefois de la fusion grâce aux paroles rapides et chantées en groupe. Encore un titre qui va enthousiasmer les foules !
Vous l’aurez vite compris, cet album est dans la continuité de la discographie du groupe. Ils ont toujours ce petit quelque chose qui attire l’oreille et ils savent trouver de l’originalité dans des morceaux qui a priori se ressemblent beaucoup. "ESB", par exemple, arrive à surprendre l’auditeur par son couplet entre reggae et ragga.
Nous trouvons toutefois des particularités intéressantes. Les covers. En neuvième position, l’auditeur se dira, «Mais je connais ce morceau!». En effet, "Summertime" est un mélange de Dog Eat Dog et de Joe Cocker. Vous vous rappelez du célèbre "The summer in the city" ? Et bien, les New-yorkais ont repris des passages du couplet, composé un refrain aux consonances commerciales pour peut-être en faire le tube de l’été. L’idée est bonne, le résultat est correct, mais ça sonne un peu trop fête à Cancun pour les étudiants américains qui viennent se dévergonder. Et les paroles… My God ! "I love the summer, you love the summer too"…
L’album se clôt par un original "Fun Lovin’ "et là encore les grands mélomanes reconnaîtrons sûrement un petit passage qui n’est pas l’œuvre des Kings du cross-over.
Les années d’absences n’auront, je l’espère, pas fait fuir les fans de Dog Eat Dog. En tout cas, cet album risque d’être bien accepté par la nouvelle génération. Il ne reste plus qu’à transmettre en live l’énergie concentrée sur les douze titres de Walk with me.

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