Lorsque l?on se prépare mentalement à un concert de Deftones, on s?imagine tout de même passer une soirée bien mouvementée, rentrer au minimum avec de la bière dans les cheveux ou une extinction de voix. Et bien ce concert au Miles Davis Hall est loin d?être le cas.

Montreux Jazz 2006 | Deftones

Lorsque l’on se prépare mentalement à un concert de Deftones, on s’imagine tout de même passer une soirée bien mouvementée, rentrer au minimum avec de la bière dans les cheveux ou une extinction de voix. Et bien ce concert au Miles Davis Hall est loin d’être le cas.
Les Lausannois de Kruger se sont occupés de chauffer la salle, déjà effervescente à l’idée de voir ses idoles américaines si rares sur les scènes européennes.

Et les voilà qui arrivent, Deftones!!! Le public n’est pas très réceptif à la première partie du concert, qui dure environ 1 heure. Bien évidement, il y a de l’ambiance dans les cinq-six premiers rangs lorsque la guitare électrique crache des sons bien lourds. On voit dans le public des têtes qui se secouent de haut en bas et on entend quelques cris dignes d’un concert métal. Mais sans plus. Au fond de la salle, les fasn se plaignent : «Passe à la suivante !» ou alors «Ouais… c’est plus ce que c’était !». Il faut admettre que cette première partie est dans l’ensemble assez molle. Le groupe de Sacramento  joue principalement des titres de ses derniers albums (DeftonesWhite Poney) où l’on trouve bon nombres de morceaux « calmes » avec un Chino Moreno qui ne hurle pas, mais qui pose sa voix plaintive sur les samples du DJ et sur la basse. Et pourtant le public parait tout de suite plus motivé lorsque la guitare de Stephen Carpenter joue des riffs plus corsés.
Heureusement les Deftones ont plus d’un tour dans leur sac et nous ont réservé un seconde partie dantesque. Il leur a fallu un petit rappel pour enfin nous jouer les titres d’Adrenaline.  Et là, ça bouge ! Chino Moreno dévore presque son micro, les quelques excités des premiers rangs se retrouvent à l’envers, et jusqu’au fond de la salle, les festivaliers sautillent, remuent la tête ou tapent des mains. Enfin un concert comme on les aime. Pourquoi avoir attendu si longtemps, les gars ?
Le show se termine en apothéose avec l’excellent « 7 words » qui laisse tout le monde d’accord. Le public retiendra surtout la dernière demi-heure du concert et s’endormira néanmoins satisfait.

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Photo ©Montreux Jazz Festival

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