«Eutheria»! J'ai trouvé l' «Orrorin Tugenensis» sous l'«Hydracotherium»! Voilà donc bien une phrase qui, bien placée dans une soirée mondaine, fera tout son effet. On remercie Equus de nous offrir un air cultivé en bonus de leur premier album, résolument post-rock et exclusivement instrumental.

Equus

«Eutheria! J’ai trouvé l’ «Orrorin Tugenensis» sous l’«Hydracotherium»! Voilà donc bien une phrase qui, bien placée dans une soirée mondaine, fera tout son effet. On remercie Equus de nous offrir un air cultivé en bonus de leur premier album, résolument post-rock et exclusivement instrumental. Un album qui s’articule en trois morceaux de quinze à plus de trente minutes chacun. Des minutes plutôt calmes, bien jouées et qui préparent à quelques apotéoses. Les tourbillons de la quatorzième minute d’«Hydracotherium» emportent un public déjà en partie hypnotisé. Les six et septième minutes de «Orrorin Tugenensis» le font planer, tandis que la cinquième minute d’«Epona» fini de l’envoûter.
Que ceux qui regrettent à l’avance l’absence de texte et de voix se resaisissent: auraient-ils vraiment voulu savoir quelles paroles auraient pu se cacher derrière ces titres à la fois imprononçable et impossibles à mémoriser? Pas forcément. Tout le monde n’a pas fait latin-grec et les églises comblent déjà ce type de désirs. Pour les autres, ceux qui fréquentent les salles de concerts et aiment ce genre de musique  – très post-rock, un peu lounge – Equus joue le 4 octobre au Fjord festival de l’Usine (Genève), le 24 octobre à Lyon, et ailleurs à d’autres moments (voir les dates et les villes sur leur site http://www.myspace.com/eqsmusic).

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