Ouverture des feux avec les régionaux 20 Box Stories, devant un parterre de spectateurs prêts à dégainer leur parapluie. Fin du concert et pluie. C’est dit, et c’est fait : les organisateurs sont maudits, ou pas.

Pully For Noise 08 1er jour

Ouverture des feux avec les régionaux 20 Box Stories, devant un parterre de spectateurs prêts à dégainer leur parapluie. Fin du concert et pluie. C’est dit, et c’est fait : les organisateurs sont maudits, ou pas. «On apporte la musique et vous apportez la pluie. Donc ça fait 50/50» relève lucidement le pince-sans-rire Bardi Johannsson.

C’est donc devant une mince assistance que Bang Gang lance véritablement le festival, son dernier album Ghosts From The Past sous le bras. Entre deux apartés d’une importance relative, le groupe islandais montre l’étendue de son talent, à travers des titres très pop, à première vue, mais qui demeurent exigeants. Difficile de se mettre le public dans sa poche quand on sait que ce dernier attend principalement les Français de Syd Matters. Dommage. Car quand on a écrit des morceaux de la trempe de Stop In The Name Of Love (reprise des Supremes), c’est une statue qu’on devrait leur ériger. Parfait geek, Johannsson ne s’en émeut pas et maintient le cap. Lumineux.

À peine le temps de s’en remettre qu’on file à l’Abraxas pour la prestation de Kassette, au grand complet. Le bon plan pour Laure Betris et son groupe : le public s’est réfugié au chaud et peut donc apprécier pleinement les compositions écorchées – dont un Daydream tip top – de la Fribourgeoise.
Visiblement heureux d’être là, Jonathan Morali joue avec ses Syd Matters un concert gagné d’avance. Satisfaction : en évitant la facilité (le tube Black & White Eyes), les Français prennent des routes sinueuses pour convertir les plus réticents.

Mais on n’a encore rien vu : la Grande Scène accueillait en effet plus tard dans la soirée Mercury Rev. Grandiloquents, hallucinés, les adjectifs ne manquent pas pour décrire les Américains. Jouant fort, très fort, ils surprennent. On pensait les voir introvertis, mais, emmené par le lutin barré Jonathan Donahue, ils stupéfient. Et placent la barre très haut, à coup de d’envolées stratosphériques de guitare et de batterie démente. Incrédules, les spectateurs ne savent qu’en penser. La pluie s’est arrêtée. Et on reste scotché devant une telle prestation.

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