Je vous fais grâce de tous mauvais jeux de mots sur son titre. Mais dès la première écoute, le single «Blackened Blue Eyes» s’impose comme un hit. L’introduction au piano suivie d’une guitare acérée et finalement l’apparition de la voix de Tim Burgess font de ce titre le tube de l’album. S’ensuivent de très bons titres rock comme «NYC (There’s No Need To Stop)» et «Dead Mans Eye». The Charlatans ont également un gros penchant pour le groove, les morceaux «City Of The Dead» et «The Architect» en sont imprégnés. Ajoutez-y encore quelques très bonnes balades comme «Muddy Ground» et «Glory Glory» et vous obtenez un très bon album.
Il faut bien reconnaître que malgré les années, les Charlatans sont toujours là, parmi les plus grands groupes anglais. Ils ont eu-mêmes influencé les plus talentueux, comme Oasis et Kasabian.
Pour terminer, voici comment Tim Burgess, chanteur, résume l’enregistrement de l’album: « Nous avons dépensé tout notre argent et l’avons tout simplement enregistré ». Cette phrase devrait se situer en bonne position dans le dictionnaire des citations rock’n’rolliennes.
The Charlatans
The Charlatans, groupe mythique des années 90, reviennent avec un nouvel album. Avant de vous parler de Simpatico, revenons quelques années en arrière. En effet, The Charlatans sont nés en 1989 à Manchester où ils furent les précurseurs de la scène Madchester. Ils rencontrèrent un énorme succès dans ces années. En 2004, l’album Up At The Lake marqua un tournant dans la direction musicale du groupe. De plus, ils nous gratifièrent, cette année là, d’un splendide concert sur la grande scène du Paléo. Voilà pour la partie historique, voyons maintenant de quoi est fait ce nouvel opus.