Après avoir parcouru le monde durant plusieurs années à la recherche de sonorité, Todd A revient au sein de Firewater avec un album explosif.

Firewater

Après avoir parcouru le monde durant plusieurs années à la recherche de sonorité,  Todd A revient au sein de Firewater avec un album explosif. Rencontre avec cet américain qui a fuit son pays pour divergences d’opinion avec le président.


firewater Lords of Rock : Alors, comment se passe cette tournée ?

Todd A : Bien… (rires) On a fait un album et on a envie maintenant que les gens puissent écouter les titres en live. Nous sommes donc en Europe pour quelques dates et nous voilà !

Et quelles sont tes impressions d’être ici en Suisse pour ce festival ?
C’est un grand festival, les gens sont chouettes, c’est cool. Si les gens ont écouté notre musique à la radio et qu’ils ont apprécié, c’est encore mieux.

Tu mélanges beaucoup d’influences dans ta musique, comment appelle-t-on exactement le style que tu fais ? Gypsy punk ?
Certains journalistes appellent ça du « world punk ». Après c’est difficile de mettre vraiment un nom. En tout cas nous on sait qu’on joue cette musique avec honnêteté. Et les gens doivent le ressentir ainsi. On s’inspire de beaucoup d’influences différentes.

Est-ce que tu as voyagé seul autour du monde pour chercher ces influences et ces sons si particuliers que l’on retrouve sur l’album ?

Oui, oui j’étais seul, avec mon sac à dos, ma guitare et mon microphone pour enregistrer des sons. J’allais ou le vent m’emportait, dans les petits villages, et je cherchais les meilleurs musiciens locaux. C’est une façon vraiment chouette d’enregistrer un album.

Et durant ton voyage, quelle expérience t’as le plus marqué ?
Un truc qui m’a marqué c’était lors de mon voyage au Pakistan, je me suis retrouvé dans un festival avec une dizaine de groupe qui jouaient en même temps.

firewaterQue des groupes pakistanais ?
Oui oui, des groupes de Sufi, il avait une ambiance monstrueuse, les gens dansaient, faisaient la fête, se déguisaient. Une expérience à la fois spirituelle et rock n’roll. Il y avait même des « gogo bars ». J’ai réalisé pas mal de choses là-bas…

Que signifie exactement cette « Golden Hour » (titre du dernier album) ?

Il y a 2 significations. La première c’est lorsque le soleil se couche, avec toutes ces couleurs dans le ciel, le moment que les photographes apprécient. Et la deuxième, c’est ce que tu trouves dans les hôpitaux, c’est ce moment que les Docteurs appellent l’heure d’or. C’est juste après un très grave accident. Tu as plus de chance de survivre si tu es sur la table d’opération très vite. Et pour moi j’ai pris en compte les 2 significations.

Quels sont vos plans pour la suite ? Concerts, studio ?

Nous avons 7 concerts de prévu dans les festivals cet été, ensuite on va à en Israël, à Tel Aviv pour quelques dates. On revient ensuite en octobre pour des dates en Europe.

Quel album a bouleversé ta vie ?
Le premier album qui a changé ma vie est probablement The Stooges par The Stooges. A 15 ans j’ai entendu ça et je me suis dit que je pouvais aussi le faire. Il suffisait de prendre la guitare et de faire du punk rock. Et j’ai le sentiment que tout le monde peut le faire, du moment que c’est quelque chose d’honnête et qui vient du cœur.

En conclusion, que veux-tu dire aux personnes qui liront ces quelques lignes ?

Je remercie les gens qui apprécient notre musique. C’est génial de voir des gens qui apprécient ce qu’on fait. 

Photos © Paléo festival

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