Qui connaît les Bucks? Quelqu’un connaît les Bucks? Peu connu dans nos cantons romands, ces Zurichois ont déjà plus d’une dizaine d’années d’existence. De retour avec un double album, le quatuor est décidé à conquérir le monde. La musique des Clash, Ramones, Buzzcocks ou encore Stooges a bercé leur adolescence. Avec de telles influences, on se dit que les Bucks ne vont pas faire dans la dentelle et dans le mielleux. Et pourtant… si l’influence est quelque peu présente, les Bucks vivent avec leur temps et mélangent le rock au punk rock. Une grosse basse introduit cet album sur «What’s going on» avant qu’un riff assez classique fasse son apparition. La voix de Rams Eyers est assez grave et sonne presque comme une voix de vieux crooner. Un titre assez facile, presque un peu trop FM. La suite devient plus intéressante avec «Save Man» et «Sack Yourself». Un tempo plus rapide, une attitude et des mélodies plus punk. Quelques solos de guitare viennent apporter une atmosphère un peu heavy metal. Cet ensemble est bien ficelé et agréable à l’oreille. On découvre un rythme assez lent et des riffs plus carrés avec le titre «Punk Rockers». La mélodie est presque trop pop, mais elle a le mérite d’être accrocheuse.
Rien de transcendant en deuxième partie de l’album, quelques bons morceaux assez homogènes, des mélodies sympathiques, mais pour un groupe qui se revendique punk, il manque ce côté «bad boys» ou un son garage. Sur quelques titres la voix de crooner est trop présente, dommage. Le genre punk rock germanique est assez reconnaissable. Les Bucks ont cette petite touche que les Toten Hosen ont aussi eue dans leurs derniers albums.
Que trouve-t-on sur le deuxième disque? Un live! Bonne réponse. Et en concert nos quatre gaillards affichent plus clairement leur étiquette de punker! En tout cas, le son et l’énergie du live sont beaucoup moins lisses et propres qu’en studio. Normal après tout. Mais c’est important de le souligner, car cette pêche qu’ils dégagent en live donne envie d’aller les voir. D’autant plus, que le concert se termine avec «The Passenger» de Maître Iggy. Avec des références comme celle-ci, on ne peut qu’adhérer.
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