Un peu comme Cypress Hill met d’accord tant les rappeurs que les rockeurs, Boys Noize (Alex Ridah) est sans aucun doute le genre d’électro qui fait vibrer le slibard de tout fêtard qui se respecte, qu’il soit porté sur les beats ou les riffs, peu importe. Nous l’avons découvert il y a plus d’un an maintenant au festival Electron de Genève, il nous a donc paru adéquat de vous faire découvrir cet artiste de talent de 25 ans, qui mixe depuis maintenant plus de 10 ans.

Boys Noize

Lords of Rock : Ton premier amour électro, quel était-il ?
Alex : Tout s’est passé ainsi grâce à mon frère. Il a dix ans de plus que moi, était très dans le mouvement lorsque la house a commencé et s’achetait pas mal de disques. C’est en fait de là que tout est parti.

Il aime ou écoute ce que tu fais aujourd’hui ?
Je crois qu’il l’écoute car c’est moi qui le fais, mais il n’aime pas trop, non.

Tu as commencé à mixer il y a plus de dix ans maintenant (à 14 ans – NdlR). As-tu tout de suite mixé dans un genre particulier ?
Non, j’ai commencé avec du disco old school de mon frère, et pas mal de house aussi… beaucoup de productions de Guidance Records. Aussi, j’ai travaillé chez un disquaire, à l’époque où l’on commençait à parler de la French Touch. Donc bien du chemin, tu vois…

Tes morceaux sont passablement construits sur une « logique » rock, pas tellement tech ou quoi que ce soit. Est-ce que cela a à voir avec tes influences ?
(Silence) Je pense que mes morceaux sont tous très simples. J’essaie de trouver la manière dont ils marchent le mieux, simplement. Je ne me complique pas la vie : je veux que ça sonne sur mon album comme ça marche dans un club.

Et tu crois plus en ta musique ou en le public ?
En LA musique et en MA musique. Mon opinion est la plus importante. Le public n’est que la deuxième étape.

Si tu devais ré-enregistrer Oi Oi Oi !, qu’y changerais-tu ?
Tellement de choses ! J’aime une production très sèche et je pense que cela s’entend, mais j’aborderais le problème différemment. J’en apprends tellement, et tous les jours. Donc… je pourrais te donner une réponse différente chaque jour !

Tu penses que tu mixera aussi longtemps que Helmut Geier (DJ Hell) ?
Mmmh… j’adore ce que je fais, mais je ne pense pas en faire autant que lui. Peut-être qu’à son âge je mixerai une fois par mois, guère plus. Mais je ne veux pas être en tournée autant que lui aujourd’hui, ça non !

Quelles sont les drogues que tu ne prends pas ?
Je n’en prends aucune. Juste de la weed.

Tu baises souvent des filles du public ?
Non, du tout ! J’ai une copine depuis maintenant plus de cinq ans et cela me convient très bien. Je suis heureux.

Qu’est-ce que le suicide musical pour toi ?
Si je voulais vraiment tout détruire, je ferais de la house avec des voix de gospel… avec ces grosses femmes noires qui hurlent, comme il y en a tant sur MTV et consorts.

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