Chris Garneau c’est un piano et surtout une voix, une voix qui interpelle et fascine à la fois. Androgyne, légèrement cassée, c’est elle qui fait la force de Chris Garneau.

Chris Garneau

Chris Garneau c’est un piano et surtout une voix, une voix qui interpelle et fascine à la fois. Androgyne, légèrement cassée, c’est elle qui fait la force de Chris Garneau. Ce jeune New-Yorkais sort actuellement en Europe son premier album Music For Tourists, une belle collection de ballades mélancoliques qui s’inscrivent dans un style folk et indie-pop.
Il n’est pourtant pas question ici de chansonnettes à l’eau de rose. Les textes sont très sombres ; il est souvent question de deuil, d’alcool triste des dépressifs, de personne laissées au bord de la route et bien entendu, de relations compliquées. Mais cet album est aussi marqué par des douces rêveries, celles d’un enfant sensible qui n’a pas encore accepté de grandir, comme dans «Black and Blue». C’est sur ce morceau d’ailleurs que l’influence de Jeff Buckley est la plus marquante. Il persévère ensuite dans le même calme avec «Relief», qui cette fois s’apparente davantage aux anciennes chansons de Polar, en plus acoustique.
Bien que ce premier album manque parfois de relief, il faut noter quelques très bons morceaux et la chanson cachée en bonus; une reprise d’Elliott Smith, “Between the bars”, où l’on pourra reconnaître une touche  proche de Yann Tiersen. Le musicien a sans nul doute plusieurs tours dans ses manches. Nous vous laissons juger par vous-même.

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