Avec des titres comme «Party» ou «Life on the Beach» , Envelopes annonce la couleur: il ne s’agit pas d’un enterrement. Et effectivement, ça bouge et ça sonne aussi bien qu’un croisement entre le punk des Pixies et la pop des Breeders. Un bel assemblage, très bien orchestré par trois guitares, une basse, une batterie et les voix épatantes d’Audrey Pic et d’Henrik Orrling.
La séduction opère ensuite grâce à l’acidité charmeuse d’un «Heaven», qui aurait probablement eu sa place dans l’album Surfer Rosa des Pixies. Suivent ensuite des morceaux toujours très rythmés, en plus d’être langoureux ou électro. Dans "Boat", Audrey Pic sort sa voix de petite fille sur un beau morceau acoustique assez calme, pour faire ensuite exploser notre envie de chanter avec un "What’s the Deal" aussi efficace que le "On My Shoulders" des Do. Une envie donc irrésistible de se déhancher en criant «it’s a hard way of life» avec un sourire béat. Dure, dure la vie.
En bref, de la bonne pop très rythmée, des guitares électriques et des basses très utilisées, des voix très expressives et un bon fond bien torturé qui donnent un sacré caractère à cet album.
Avec des titres comme «Party» ou «Life on the Beach» , Envelopes annonce la couleur: il ne s'agit pas d'un enterrement. Et effectivement, ça bouge et ça sonne aussi bien qu'un croisement entre le punk des Pixies et la pop des Breeders.