Les mains cramponnées sur le baby foot, les yeux rivés sur le tirage au sort des huitièmes de finale de la Champions League. Maxime, chanteur et accessoirement porte parole des Mondrians, trouve aimablement le temps de se poser quelques instants. Le temps de nous parler d'un groupe en devenir.

The Mondrians

On connaît votre exigence d’un point de vue musical. Quelle fut ton éducation musicale durant ta jeunesse et le rôle de tes parents ?
Maxime: Mon éducation musicale vient en effet surtout de mes parents. Mon père écoutait beaucoup Dylan, beaucoup aussi de musiques françaises, mais cela m’a moins touché. Il écoutait beaucoup de Pink Floyd, Genesis, ce genre de groupe des années 70. Et moi, je me suis ensuite un peu façonné moi-même, j’ai pris des choses qui me plaisaient, j’ai essayé de faire des découvertes. Assez vite, j’ai commencé à écouter de la musique tout seul.

Parlons un peu des débuts du groupe…
En fait, cela remonte à deux ans et demi. J’étais dans un autre groupe, ensuite on a arrêté et j’ai donc commencé avec mon petit frère. Nous jouions juste les deux. On a trouvé un batteur, Cédric, et puis trois mois après, on a trouvé Alric. On a donc fait un premier concert en été 2005. On a gardé le nom, The Mondrians, car il nous semblait bon. Le nom de base de la formation était Alka, mais on trouvait que ça faisait un peu métal et donc on changé sur l’idée de Philippe, un ancien membre

Comment se déroule l’écriture?
Quand on a commencé avec la nouvelle formation, c’était surtout moi qui arrivait avec mes idées d’une chanson quasiment finie. Je leur montrais et ils me donnaient des idées. Mais depuis quelques mois, c’est très différent. On arrive avec des idées et chacun commence à broder autour.

Vous partez à Londres dans une semaine, et après?
C’est là première fois qu’on joue dans des endroits plutôt bien établis à Londres. Je me dis que sur sept concerts, il y en aura au moins un ou deux qui seront bien (rires)! Il nous reste quelques dates en Suisse, en avril et en mai, et ensuite on aura les Eurockéennes en juillet. Et alors, normalement, on se dirige vers notre but : enregistrer un album cet été. Donc on va voir comment cela va se passer entre Londres et les prochaines dates.

On sait que vous organisez les soirées Time For Heroes : le prends-tu comme une mission altruiste comme un simple plaisir entre potes ?
Un peu des deux. Cela fait déjà deux ans que l’on fait cela. J’avais remarqué à l’époque qu’il n’y avait pas vraiment de possibilité pour des petits groupes rock de pouvoir jouer sur des petites scènes en Suisse, ou même des bars, comme en France, en Angleterre ou aux Etats-Unis. Vu que personne ne veut le faire, pourquoi ne pas le faire nous? On a commencé dans des endroit assez pourris, comme le VO, mais c’était cool car les gens venaient, ça leur plaisait. Et au final, on a trouvé des endroits qui sont très bons, comme le Bout du Monde à Vevey ou le Standard à Lausanne… Et maintenant il y a les fidèles!

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