Interview d'Herman Düne, effectuée lors du Montreux Jazz Festival 2007. Ouvert, souriant, le duo nous reçoit avec une grande gentillesse. Pas étonnant, de ce fait, que leur concert en ouverture de The Good, The Bad And The Queen ait été une réussite totale.

Herman Düne

Amour ou désespoir ?
Surtout de l’amour, aussi un peu de mélancolie, mais l’amour est un sentiment qui nous va bien. En fait nous sommes plein d’espoir et plein d’amour !

Comment concevez-vous votre bonheur ?
Par le plaisir qu’on trouve dans la musique, dans l’amitié – nous ne concevons pas l’amour par les biens matériels tel que les voitures, les belles maisons, etc.
Nous aimons rencontrer des gens, jouer sur scène et enregistrer nos albums .
Depuis les débuts nous avons toujours été heureux, même à notre commencement lorsqu’il n’y avait que quelques personnes à nos concerts, jusqu’à aujourd’hui on nous jouons dans de grandes salles devant beaucoup de spectateurs.

En parlant toujours de votre musique, si vous deviez la comparer à une couleur quelle serait-elle ?
La couleur verte, comme notre dernier album Giant !

Pourquoi avoir choisi l’anglais pour vos compositions ?
Peut-être que la plupart des groupes chantent en anglais pour pouvoir tourner dans d’autres pays que le leur. La culture d’un pays est composé de pleins de choses dont la langue fait partie – chanter en anglais ne veut pas forcément dire que l’on renie sa culture.

Et qu’est-ce que vous appréciez dans la musique des autres ?
Nous attachons de l’importance aux paroles des chansons que nous écoutons, mais il va de soi que la musique compte aussi énormément. Il ne serait pas juste de se concentrer uniquement sur l’un au détriment de l’autre.
Les paroles ça peut être quelque chose de dur, mais c’est un effort qu’il faut faire lorsqu’on se produit sur scène, cela ne sert pas à grand-chose de chanter pour ne rien dire. Ce serait du gâchis ! Nous aimons les groupes qui font du mieux qu’ils peuvent.

Quel pensez-vous du live Earth ?
Nous pensons qu’individuellement chacun peut-être efficace pour protéger la planète. Certes, les chanteurs peuvent avoir une certaine influence, mais il faudrait surtout que tous les chefs d’Etats fassent un Live Earth, un vrai !

Et pour finir quelles sont les valeurs que vous prôneriez ?
La sincérité, en essayant de trouver par soi-même ce que l’on trouve bien ou mal, c’est aussi quelque chose qui est parfois difficile, mais il faut faire l’effort.
L’effort d’éviter de toujours se faire influencer par ce qui nous entoure et chercher au fond de nous-même ce qui nous paraît le meilleur.

About Author

Check Also

No Return – Interview d’Alain Clément en direct du Hellfest

(Interview réalisé par Emmanuel le 25 juin 2022 au Hellfest) En cet après-midi pluvieux du …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *