Interview avec Ed Harcourt, quelques heures avant son concert avec Erik Truffaz au Miles Davis Hall du MJF, le vendredi 20 juillet 2007. Très détendu et sympathique, Ed Harcourt, malgré toute la mélancolie que dégage sa musique reste quelqu'un de très rock'n'roll avec qui l'on pourrait rester des heures…

Ed Harcourt

Salut Ed, comment ça va en Suisse?
Super! J’ai l’esprit super clair, cela fait maintenant sept jours que je suis sobre, que je fais du jogging, je me sens vraiment en forme! Autrement ma femme me manque, je l’ai vu pour la dernière fois il y a trois semaines et demie et je me réjouis de la retrouver.
Mais c’est tellement beau ici, j’adore ce lac, ces gens cosmopolites, c’est féérique.

Comment as-tu fait connaissance avec Erik Truffaz?
Je l’ai rencontré quand le label Blue Note a organisé un concert en hommage à Chet Baker, qui réunissait plusieurs artistes différents. Nous avons fait "My Funny Valentine" avec Keren Ann et Erik a été super enthousiasmé par la performance. Son management a pris contact avec moi et voilà! Le tout s’est vraiment fait de façon très spontanée.

Connaissais-tu le Montreux Jazz Festival?
Oui! J’aurais dû jouer avec Lambchop il y a quelques années et finalement  j’ai été dans l’obligation d’effectuer une tournée aux USA, le cauchemar…

Parmi tous les album que tu as réalisé, quel est ton préféré?
C’est Strangers. C’est le meilleur pour moi…

À quoi pense-tu quand tu écris tes chansons?
À tout et à rien en même temps. J’attends la déesse de l’inspiration. Parfois je me déplace… mon père a une petite propriété au bord de la mer et il a un petit piano là-bas. J’y suis très productif, même si sur tout ce que j’écris tout n’est pas forcément bon!

Est-ce facile d’être Ed Harcourt?
C’est la chose la plus facile du monde!

Quel est l’aspect le plus rebutant dans ton job?
Voyager. Je déteste prendre l’avion. Non pas que ça me fasse peur, mais parce que c’est vraiment une corvée. Et en plus depuis le 11 septembre, c’est encore plus pénible et bureaucratique et on perd un temps fou dans les aéroports. C’est l’horreur…

En quoi est-ce que tu crois?
En l’Amour.

Quelle est ta citation favorite?
J’en ai deux:
"I’m bound upon a wheel of fire, and my tears are like molten lead". King Lear, Shakespeare.
"It is the critic’s fate to be remembered by what they fail to understand". George More.

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