Pourquoi aimer Solange la Frange? Tout simplement parce qu'ils dégagent un rayonnement baroque, underground, fédérateur et profondément sentimentalo-punk. Rencontre avec Julie Hugo et Tristan Basso à Montreux, guidés par un seul mot d'ordre: la spontaneità.

Solange la Frange

Salut Julie, salut Tristan, comment ça va?
Salut! Nous allons très bien, nous sommes très content d’être à Montreux, d’avoir notre petite tente sur les quais où nous pouvons vendre nos t-shirts et autres réjouissances, partager notre passion, rencontrer de nouvelles personnes et pouvoir mettre des visages sur celles et ceux qui apprécient ce que nous faisons!

Dites-nous rapidement qui vous êtes, comment vous vous êtes connus et ce que vous faites.
De formation nous sommes respectivement décoratrice (Julie) et photographe semi-professionnel (Tristan), bien que nous ne fassions plus du tout cela. Nous nous sommes rencontrés à une soirée funk & love et avons commencé par faire les djs. Nous avons tellement aimé cela que nous avons décidé de créer notre propre musique. Nous nous sommes donc fixé une date pour un concert et avons réalisé des t-shirts pour l’occasion. La musique comme les t-shirts ont beaucoup plu à notre public et tout s’est enchaîné comme ça. Depuis, nous vivons sur une île…

Quelle est votre philosophie?
Trash-punk-rock-electro-flash-fluo-fun dans ta face.

De quel genre musical vous considérez-vous tributaires?
De l’electro/rock/punk. En cd toutefois, nous sonnons un peu plus pop…
cultivons l’electro rock attitude!!

Vous faites de la musique, des habits, des objets, des sacs, de l’artwork. N’avez-vous pas peur de vous disperser?
Pas du tout, car on se concentre de plus en plus sur l’essentiel. Nous étions plus dispersés avant. Maintenant, plus nous travaillons, plus nous sentons une cohérence, nous le vivons comme un tout. Nous sommes à proprement parler une véritable entité.

Votre logo est la stylisation de vos deux visages. Vous aimez en outre beaucoup vous mettre en scène. Pensez-vous que l’égocentrisme soit le propre de l’artiste?
Pas du tout. Ce n’est pas voulu. Nous le faisons pour créer une identité qui se retienne. Pour qu’on nous reconnaisse, qu’on sache de qui on parle. En bref, pour que je t’invite à dîner ce soir…

 
Pourquoi avoir choisi le morceau "Reykjavik" pour figurer sur votre premier cd, et l’avoir autant fait remixer?
Parce que c’est un morceau simple qui se chantonne et se retient facilement et que nous aimons beaucoup. De plus, nous collaborons beaucoup parce qu’on adore s’associer avec d’autres artistes. Par exemple, Kid Chocolat, qui est sur notre label, a demandé à certaines de ses connaissances déjà plus reconnues de remixer nos morceaux.

Julie écrit les paroles et Tristan la musique, c’est juste?
C’est juste!!

Si SLF n’existait pas, que feriez-vous?
Là, Tristan avoue qu’il ne saurait pas quoi faire mais qu’il ne ferait rien sans Julie. Julie, en entendant cela voit ses yeux se mouiller et d’un seul mouvement se lève et se jette dans les bras de son partenaire bien-aimé. Chers lecteurs, nous assistons ici à une séquence émotion hors du commun, à des embrassades sans fin et à des mots tellement touchants qu’ils suffiraient eux-seuls à réveiller la Belle au Bois Dormant. C’est beau.
Nous nous suiciderions ou alors nous prendrions une voiture pour refaire le remake de Thelma & Louise.

Quelles sont vos inspirations pour la réalisation des motifs ou inscriptions qui figurent sur les pièces de vos collections vestimentaires?
La culture flash. Nous travaillons également beaucoup avec ultra:studio pour les dessins et les projections.

À qui s’adresse votre travail?
Il s’adresse à tout le monde.

Qu’est-il censé transmettre?
De l’énergie, du dynamisme, de la joie de vivre et de la déconne. C’est le plaisir de faire plaisir et de se faire plaisir. Et le tout bien sûr d’une façon totalement rock’n’roll!

Si vous deviez vous comparer à un autre couple de musiciens, lequel serait-ce?
The Kills
ou alors The White Stripes, pour l’attitude rock!

En concert et dj set le mardi 24 juillet sur la scène FMR du Paléo Festival et en concert le jeudi 9 août sur l’Upstage du Pully for Noise.

Lien vers le site officiel
Lien vers la page MySpace

About Author

Check Also

No Return – Interview d’Alain Clément en direct du Hellfest

(Interview réalisé par Emmanuel le 25 juin 2022 au Hellfest) En cet après-midi pluvieux du …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *