Björk, que l’on adore ou que l’on déteste, ne laisse personne indifférent. Björk, c’est soit du bruit dissonant avec une voix qui déraille, soit un génie innovant qui sait associer des sons et des influences pour créer un tout complètement nouveau. Cette fois-ci, l'Islandaise est déguisée en bouteille d’Orangina à plumes colorées sur fond rouge pétant. Alors, faut-il bien secouer, sinon le génie, il reste en bas?

Björk

Björk, que l’on adore ou que l’on déteste, ne laisse personne indifférent. Björk, c’est soit du bruit dissonant avec une voix qui déraille, soit un génie innovant qui sait associer des sons et des influences pour créer un tout complètement nouveau. Cette fois-ci, l’Islandaise est déguisée en bouteille d’Orangina à plumes colorées sur fond rouge pétant. Alors, faut-il bien secouer, sinon le génie, il reste en bas?
Avec cet album, Björk nous a concocté un petit tour du monde de ses influences musicales et le voyage se fait en bateau. Première escale du côté des tribus africaines, puis dérive jusqu’en Asie, en passant bien sûr par son port d’attache, l’Islande. Madame a même été jusqu’à soigner les transitions entre les morceaux où l’on entend au loin les goélands, le vent et l’activité portuaire, garantissant ainsi l’ambiance de l’album.
On débute donc sur le continent africain, avec le déjà très médiatisé «Earth Intruders», où les rythmes tribaux nous emportent dans le monde typique de Björk. La voix poussée à bloc, beaucoup de percussions, c’est parti. Le tout est produit par M. Timbaland (producteur de Nelly Furtado et Jutin Timberlake), ce qui donne un côté assez commercial et accessible qui n’est pas nécessairement désagréable. On enchaîne sur des morceaux qui se rapprochent du style pop des année nonante, en particulier de l’album Homogenic. L’un des point fort de Volta est la brillante collaboration avec Antony Hegarty (oui, celui de Antony and the Johnsons) sur deux morceaux: «The Dull Flame Of Desire» et «My Juvenile». Sa voix voluptueuse se marie à merveille avec celle de Björk, mettant ainsi chacune d’elles en valeur à travers leur extrême divergence.
Mais la réelle nouveauté sur cet album est «Declare Independance», morceau dans lequel Björk hurle "Raise your Flag, declare Independance" sur fond de beat techno, plutôt hardcore(sic).
Pour conclure, on retrouve notre petite nymphe toujours très émotionnelle, exploratrice et innovante, avec peut-être un sentiment de révolte et de conscience sociale plus développé qu’auparavant. Cet album est définitivement un must-have pour tous les fans.

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