Le concert commence de la même manière que l’album par l’étrange "Rider to the Sea", introduction instrumentale jouée tout en nuances et en retenue à la guitare par Anna Calvi. Le groupe est ensuite rejoint par un second guitariste afin d’économiser la main gauche de l’Anglo-italienne fortement sollicitée par une tournée à rallonge qui ne se terminera qu’à la fin de l’été. Le public, déjà conquis, a ensuite droit à la quasi intégralité de l’album, agrémenté d’un nouveau morceau ainsi que de "Jezebel", le premier single qui a révélé la chanteuse à l’automne 2010 déjà. Les morceaux, joués sans réels temps morts par les quatre musiciens, sonnent forcément plus bruts que sur l’album produit par Rob Ellis (PJ Harvey, Madrugada,…) et c’est tant mieux. Servie par un excellent son, la voix de la chanteuse dégage une puissance et une intensité à des années lumière de la quasi timidité qu’elle dégage lorsqu’elle s’adresse à son public. Vient ensuite "Love won't be Leaving" , le dernier morceau du concert, et son solo ahurissant joué sur sa Telecaster. Good Night et merci bien. L’unique rappel, "The Devil", clôture une prestation magnifique mais malheureusement très courte (une heure en tout).
Pour ceux qui n’ont pas réussi à se procurer un billet pour le concert du Bleu Lézard, il leur restera la possibilité de la voir, dans un cadre nettement moins intime, à Paléo.
J'y étais!
J'ai vu les tripes de Anna calvi! Indécent d'intimité!
Une voix et une guitare a se liquéfier.
Merci le bleu…
Sarah