White Crocodile

L’EP démarre avec un morceau qui semble sorti tout droit des années soixante, qui pourrait parfaitement être interprété par Nancy Sinatra. « Je t’aime l’Amour » s’écoute dans un cabaret, un porte-cigarette au bec, devant un spectacle burlesque. Julie, la chanteuse, apporte la touche de sensualité, et le vibrato de la guitare rend le morceau très aérien. Une très belle mise en bouche avant de retourner dans les années 2000 avec le morceau suivant. Les riffs de « Big City » mélangent les Strokes, Naive New Beaters, en bref un rock bien agité servi sec. Le morceau est plutôt réussi, et on commence à cerner l’amplitude dont est capable le groupe ! Sur « Different Roads », on retrouve le vibrato accompagné avec un accordéon ! Si le groupe définit ce morceau comme une « folk aérienne », je parlerais plutôt d’expérimental. Un léger manque d’harmonie entre accordéon et arpège à la guitare électrique laisse perplexe… Il m’a fallu de nombreuses écoutes avant de vraiment me laisser aller à l’écoute du titre. En revanche, très bonne surprise avec « Restless », qui repart sur un bon rock électrique, simple mais très réussi donc efficace ! Le charisme de Pat Benatar, une énergie contagieuse, le rock est intense, profond, mélancolique. On termine sur « Walker », qui mélange français et anglais, acoustique et électrique, on se laisse envouter avec plaisir. Mystère pour le couplet et espoir durant le refrain, tout cela est relié dans une belle harmonie cette fois. Chapeau.

Le groupe semble encore chercher sa voie. Mais la plupart des morceaux sont bien travaillés, et Julie possède une voix intéressante qui n’a pas besoin de manières pour être appréciée ! La fille de Pat Benatar et Florence Welch (Et oui le mariage homo est désormais autorisé) s’est enfin emparé du micro !

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