The Kills live aux Docks

 

Et en ce dimanche soir, le public s’est mis sur son 31. On ne va pas à un concert des Kills sapé n’importe comment. Les jeans noirs moulants, la petite veste en cuir ou la jaquette léopard étaient de rigueur. En plus d’être des musiciens accomplis, Alison Mosshart et Jamie Hince soignent leur look de rock star. La performance des américains de Weekend en première partie sera purement anecdotique, bien que la salle soit rapidement pleine, le public présent n’attend qu’une chose : The Kills

L’entrée des musiciens est chaleureusement accueillie. Jamie Hince règle sa boîte à rythme, branche sa guitare et c’est parti. "Now Wow" en entrée, que demander de mieux ? La belle et ténébreuse Alison bouge dans tous les sens comme possédée. Cheveux rose, ligne filiforme, elle gesticule et crache. Le son si particulier, sale et grossier ravit ce public qui n’en demandait pas moins. "Future Starts Slow" et "Heart is a Beating Drum", deux titres du dernier opus BLOOD PRESSURES suivent. Entre les chansons quelques « Alisoooon » surgissent du public. Faut dire qu’ils sont beaux les Kills… Et cette sensualité se dégage de la scène et de leurs morceaux.

Naturellement de nombreux titres sont tirés de leur dernier album en date ainsi que du précédant album MIDNIGHT BOOM, qui les avait fait connaître à un plus large public. Nous n’échapperons donc pas (et heureusement) à "U.R.A. Fever", "Satellite", "DNA", "Baby Says", "Black Balloon", "Pots and Pans", "Cheap and Cheerful" et "Tape Song". Une set-list ultra efficace où les tempos et les ambiances sont variés. Allison prend parfois la guitare pour accompagner son compagnon, quelques sourires, quelques « merci » mais pas beaucoup plus de communication. La musique suffit à elle-même, pas besoin de palabrer.

Les amoureux de la première heure se régaleront dans les rappels avec des titres du premier album KEEP ON YOUR MEAN SIDE (Fuck The People, Monkey 23). Le concert se termine avec le cérémonial "The Last Goodbye". Un peu de douceur et de mélancolie. Un dernier sourire de la part des musiciens, un ultime « Thank You » et les lumières se rallument. Merci les Kills pour ce moment de pur rock n’roll !

 

 

 

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One comment

  1. vous avez eu bien de la chance. J’ai subi ce groupe en première partie de Metallica. À chier. L’impression d’écouter le même titre en boucle avec un son épouvantablement mal réglé. Je veux bien que le stade de France n’est pas fait pour de l’Indie mais là, le problème venait du groupe. Une belle daube.

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