The Coral

Mais quel bonheur de voir débouler The Coral ! Et au complet (enfin, oui, presque)… Oui, au complet, car (le très très doué) Bill Ryder Jones est depuis parti poursuivre une carrière solo brillante (IF, A BAD WIND BLOWS IN MY HEART). THE CURSE OF LOVE a été enregistré il y a huit entre deux va-et-vient du jeune guitariste et la production du sublime ROOTS&ECHOES paru en 2007, et sort le 20 octobre 2014. Prédécesseur, THE CURSE OF LOVE est nettement éloigné du joyau de des Liverpuldiens. Ah, oui, The CoralJ’en vois qui se disent qu’ils vont googliser le nom avant de paraître au prochain dîner en ville ou pour épater la fille du rayon CD de son magasin préféré. Pour ma part, j’ai découvert The Coral en 2001 avec le EP « THE OLDEST PATH » et j’ai pu admirer leurs talents en live (même si ils ont été un brin empruntés ledit soir) lors d’une première partie de Blur (oui, oui, j’en reviens toujours aux mêmes, désolée !) à l’Olympia en 2003. Comme quoi !

Déjà l’album éponyme paru en 2002 annonçait largement le talent de ces musiciens, tous compositeurs géniaux. La musique coule dans leurs veines et leur production. Je m’enflamme, mais honnêtement, ces petits gars à la limite de l’insignifiant sont musicalement brillants et produisent des chansons intemporelles. Je vous passe toute la litanie des albums, pour citer THE INVISIBLE INVASION et ROOTS&ECHOES que vous vous devez d’écouter en priorité (avec l’éponyme, of course).

Donc, revenons à THE CURSE OF LOVE qui ne devait pas sortir. Sony (ancien label) refusant de faire une place à ce brouillon ! On se demande bien pourquoi. Heureusement, The Coral ont formé leur propre label, Skeleton Key Records, et ont décidé de le faire renaître l’amour (oui, je sais, c’est facile, love, amour…). L’album débute et finit par une chanson déclinée en deux versions et, déjà, on voit bien l’éventail des petits (oui, enfin, depuis ils ont grandi, mais pas pour moi). La sonorité est assez folk, avec deux titres instrumentaux (‘The Second Self’ et « Nine Times The Colour Red’) qui dénotent un peu, mais avec l’introduction qu’est ‘The Curse Of Love’, tout s’efface. L’atmosphère est poétique et féérique ; On sent qu’ils s’amusaient bien et les talents vocaux de James Skelly ne sont pas encore au top. Mais cela date de huit ans… Il faut juste y repenser et se projeter dans le passé pour apprécier l’album, sinon c’est la désillusion assurée pour tout nouveau venu.

Alors, oui certains diront qu’il n’était pas nécessaire de déterrer cet album « avorté » ; que certaines chansons sont faibles et que cela est un peu trop facile… Oui, je suis d’accord, c’est facile. Facile de démolir un vieil album, une production faite par des gamins qui s’amusaient à jouer du ska, du folk, du rock et du rock psychédélique comme d’autres restent la tête dans les bouquins. Personnellement, j’ai aimé les écouter, j’ai apprécié certaines chansons plus que d’autres (‘View From The Mirror’ et The Watcher In The Distance’) et cela m’a donné envie de sourire… et de réécouter The Coral !

Rien que pour le bonheur pendant l’écoute, cela valait mon hommage du jour !

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