Dimanche soir. Il commence à pleuvoir légèrement. Allons donc vite nous mettre à l’abri aux Docks par exemple. Ce soir il y a The Asteroids Galaxy Tour en concert, précédé de Giana Factory. Deux groupes danois pour le prix d’un, allons-y ! Comme vous vous en doutez, un dimanche soir il n’y a pas foule au Docks, et bien les absents on toujours tort. Car on nous a servi une délicieuse entrée electro-pop avec sa pointe de rock, suivi d’un succulent plat principal pop-rock à la sauce funky.

The Asteroids Galaxy Tour

Les Docks de Lausanne ont accueilli deux groupes Danois en cette fin novembre. The Asteroids Galaxy Tour et Giana Factory ont convaincu un public peu nombreux, mais heureux. Partons dans le nord à la rencontre de ces deux concerts.

 

 

 

Dimanche soir. Il commence à pleuvoir légèrement. Allons donc vite nous mettre à l’abri aux Docks par exemple. Ce soir il y a The Asteroids Galaxy Tour en concert, précédé de Giana Factory. Deux groupes danois pour le prix d’un, allons-y !
Comme vous vous en doutez, un dimanche soir il n’y a pas foule aux Docks, et bien les absents on toujours tort. Car on nous a servi une délicieuse entrée electro-pop avec sa pointe de rock, suivi d’un succulent plat principal pop-rock à la sauce funky.

 

Trois beautés froides venues du nord

 

En entrée donc, ce sont trois beautés froides venues du nord, Giana Factory, qui nous serve une electro-pop, teintée de rock. Ces trois femmes sont l’archétype de la féminité : une rousse, une brune et une blonde. Vrai ou fausse couleur de cheveux, cela n’importe que peu, car l’intérêt ici et de voir à quel point chacune donne sa couleur à leur musique. La chanteuse, Louise Foo, rousse, nous apporte sa voix froide, limite glaciale. Son jeu de baguette sur son sampler et sur le tambourin solidement attaché est aussi franc, sec et froid que son chant. Sa voix et son jeu sont pop.
La bassiste/claviériste, Sofie Johanne, blonde, donne de la chaleur par une ligne de basse, longue, lourde et chaude. Et son jeu de synthé et tout aussi chaud et langoureux. Un son très electro.
Quand à la guitariste, Lisbet Fritze, brune, elle vient avec de longues nappes de guitare, et quelques menus solos qui donne la légère teinte rock. De plus, elle gère par ordinateur la partir rythmique. Une rythmique résolument electro-minimaliste, des sons courts, secs, qui claquent dans l’aire. Cependant, cette partie est créé par David Ciccia, le D’Artagnan des ces trois mousquetaires.

On balance entre chaud et froid, court et long, machine et humain. Un savant mélange, excellemment orchestré où chacune a sa place et chaque élément sonore a sa couleur, sa chaleur. C’est un peu comme si on était sur un télésiège, bien au chaud dans sa doudoune et que le vent froid nous venais nous frapper le visage… C’est que du bonheur.
On sent la rudesse du climat danois et la chaleur qu’il faut produire pour s’en acclimater.
Giana Factory, c’est carré, stricte et très structuré mais Dieu que ça sonne bien !

Seul bémol, le show est relativement court. Tout juste 40 minutes, et elles repartent de scène (aussi froidement qu’elle sont arrivées) en nous annonçant à la fin d’un morceau que c’était le dernier. Dommage, on en aurait pris encore un peu (beaucoup). Mais le public ne bronche pas, la lumière se rallume et tout le monde bouge direction bar/toilette/sortie pour la clope.

Point rassurant, une fois hors de scène, elles sont nettement moins froides qu’il n’y parait. Car elles ont la bonne idée de vendre elles-mêmes un marchandising d’exception : CD, T-shirt, sac, et même un vinyle 10 pouces.

 

 

 

Après ce chaud-froid en entrée, passons au plat principal. The Asteroids Galaxy Tour, ce n’est rien de moins que 6 musiciens qui entrent sur scène : chanteuse, bassiste/claviériste, trompettiste, saxophoniste, guitariste/claviériste et batteur.
Bien qu’eux aussi soient Danois, là on oublie totalement la rudesse du climat nordique. On entre directement dans une pop, à la sauce rock et au parfum funky. Une synthé et une guitare pop, une batterie rock, une basse et des cuivres funk, encore un savant mélange bien dosé.

La chanteuse, Mette Lindberg, petite blonde toute chétive, parait gigantesque tellement elle remplit l’espace scénique. Elle a une pêche d’enfer, une voix qui porte, bref nous sommes sous le charme. A elle seul elle fait de l’ombre à ses cinq acolytes pourtant nettement plus baraqués qu’elle.
Elle communique bien avec le public et nous transmet sa bonne humeur et son énergie. On en oublierait que l’on est dimanche soir. Tout le publique bouge en rythme et en redemande.

Le guitariste, Lars Iversen, co-fondateur du groupe avec Mette, saute, court, communique avec les autres musiciens. Enfin, il occupe l’arrière de la scène. Il a le sourire aux lèvres durant tout le concert.
Le reste des musiciens ont autant l’air heureux d’être là. Tous donnent tout ce qu’ils ont.
Pour reprendre l’image du télésiège, cette fois on est redescendu en station et on fait la fête dans un chalet bien chauffé. Dehors, il peut bien neiger, nous en s’en fout on a du soleil à l’intérieur.

Et à entendre leurs commentaires lors de la séance de dédicace au stand marchandising, ils étaient très contents de leur performance. Et nous aussi.
Pour info, ils ont été découverts internationalement par le titre “Around the Bend” qui fut la musique de la campagne de pub de l’iPod Touch en 2008.

 

 

 

Voilà, il est à peine 22h30, départ pour la maison avec sous le bras un vinyle de Giana Factory dédicacé par les trois belles, un CD de The Asteroids Galaxy Tour dédicacé par tout le groupe et dans la tête les souvenirs de deux concerts d’exception.

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