Tag Archives: Sophie Hunger

Batie

  Il nous faudrait des pages et des pages pour parler de la programmation de la Batie tant la richesse et la diversité de ce festival sont impressionnantes. De plus, …

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Interview Fiona Daniel

    Lords Of Rock : Tu vas donc jouer demain au Détour. Quel effet cela te fait de jouer au Paléo, toi qui est plus habituée aux petites salles intimistes ? …

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Paléo – Vendredi et samedi

  L’honneur revient à Trip In de jouer les premiers accords de ce vendredi. Le duo joue chez lui, à la maison et accueil au Club Tent les premiers festivaliers. …

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Heidi Happy

Un souffle printanier débarquera ce 11 mars chez nos disquaires. Avec les premiers rayons de soleil, voici également le troisième album de Heidi Happy, HIDING WITH THE WOLVES. Sûr, cet opus tout en élégance chassera avec lui les derniers nuages gris.

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Serpentine

Tout chaud, tout bon! Le troisième album du Soleurois Jan Andri Zimmer, alias Serpentine, débarque dans les bacs. Urs Müller, Andi Schellmann, Lukas Gasser, Peter Estermann, Ambrosius Huber et Jan Andri Zimmerli. Au mieux, on tient là une belle brochette de lutteurs suisses-allemands balèzes, au pire, ... Il vaut peut-être mieux s'en tenir à ça. Et pourtant, il n'en est rien. Sous la baguette de Jan Andri Zimmerli, les six costauds donnent corps au groupe Serpentine, dont le troisième essai, CITY SOUL TRAVELLER vient toujours juste d'atterrir dans les étales des marchands de disques. Natif de la glamour Olten, Serpentine se lance tout d'abord à l'exploration du monde. Ceci fait, il enregistre son premier disque en 2004. Intitulé THE TRAGEDY OF BEING HONEST, il suscite l'intérêt des radios scandinaves. Un enthousiasme plus important marque la sortie de son second album, BEAUTY QUEEN. Deux fois plus de vente et des collaborations avec Sophie Hunger, Heidi Happy, Fiona Daniel et des orchestres à cordes. Les portes du succès lui ouvrent leurs portes. Enfin, ose-t-on dire.

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Fiona Daniel

Avec Fiona Daniel, on ne peut s’empêcher de penser à Sophie Hunger. Une jolie Zurichoise et du songwriting au féminin, encore. Peu importe, on ne s'en lasse pas. Aux teintes folk ou jazz, country ou pop, la Suissesse navigue entre les genres. Elle les parcourt en connaisseuse et nous sert un premier album varié : DROWNING. Touchante, sa voix colorée s’adapte aux mélanges et s’accompagne de violoncelles, batterie, basse, banjo, piano, guitare ou même autoharpe. Fiona Daniel pourrait débarquer tout droit de la countryside américaine et pourtant elle nous vient de Zurich, la capitale musicale suisse du moment. Après Sophie Hunger évoquée plus haut, Evelinn Trouble ou les My Heart belongs to Cecilia Winter récemment, voici le nouveau prodige suisse-allemand. Chantant en anglais, elle saura néanmoins réconcilier nos régions. En tout cas, la jeune demoiselle est tombée dedans petite : premier groupe à sept ans. C’est donc sans surprise que ce premier essai dévoile une maturité sans faille. Onze titres se succédent et plongent l'auditeur dans un état semi-conscient. Et le calme étant revenu, la comparaison avec d'autres artistes est oubliée. Fiona Daniel et son DROWNING éblouissent même les plus réticents. A découvrir sur scène au Label Suisse, ce 18 septembre.

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Le Montreux Jazz annonce sa prog!

Claude Nobs est décidemment un fin limier: non seulement il se permet le luxe de déplacer les médias de la Suisse entière sur son petit coin de paradis, à Caux, mais encore parvient-il à tomber sur le plus beau jour de l'année 2010 jusqu'ici. Bien sûr, ceci est un coup de chance me diront les sceptiques, mais osons une métaphore: et si, tout simplement ce soleil ne signifiait-il pas que cette 44ème édition est bénie des dieux?

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Paleo Festival 2010

Pour ses 35 ans, le plus que populaire Paléo Festival de Nyon s’affiche sur tous les plans et se veut comme une édition quasiment débridée, entre grands écarts de genres …

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Sophie Hunger: la consécration, vraiment?

Troisième album pour notre digne représentante, qui voit désormais les choses en grand format. La petite perle du label lausannois Gentlemen Records semble prête à régner sur le paysage musical helvétique, et plus loin, si la promotion suit. Reste qu'à la rédaction, on a trouvé à redire à ce 1983. Témoignage.

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Laura Veirs

Laura Veirs et son JULY FLAME prédisent un été parfait. Au temps des flocons et du froid, sa voix appelle quelques rayons de soleil. Et on le toucherait presque du doigt ; il semble que peu à peu les nuages s’éloignent. Un disque sans prétention promettant pourtant monts et merveilles. Une pop-folk mélodieuse à souhait. Certains proclament July Flame meilleur album folk de l’année. Ne nous réjouissons pas trop vite mais, effectivement, cela s’annonce bien. Laura Veirs ou un son unique. Elle ne réinvente pas la poudre mais sa voix si originale et fraîche donne une toute autre dimension à ses chansons. Les comparaisons sont aisées : Nina Kinert, Anna Ternheim, Alela Diane parfois, le « Walzer für niemand » de Sophie Hunger. Toujours à la différence de cette voix retravaillée, reconnaissable entre mille. Un agréable voyage sonore tout au long de cet album nommé d’après une variété de pêches biologiques. La nature comme acteur principal de cette jolie épopée ; empli de vallées ensoleillées, forêts verdoyantes, et nuits enchantées. La guitare y tient aussi une place de choix. Pas de simples accords de-ci, de-là mais un finger-picking tout en délicatesse, une véritable maîtrise de l’instrument, cet aspect donnant plus d’intensité encore à une œuvre déjà chargée en émotions. On ne trouvera pas en Laura Veirs la révélation musicale 2010 mais on partage avec elle quelques beaux moments. Notamment, avec le titre éponyme, « July flame ». Entêtant, doux, fredonné d’une voix presque en retrait par rapport à la mélodie. “July flame. I’m seeing fireworks, they are so beautiful. Tell me why it does hurt.” Au chapitre des grandes réussites, il faut également citer « Little Deschutes ». Aérien. Cette fois au piano, Laura Veirs nous transporte au cœur de sa mélancolie. Parlons aussi de « Make something good, avec Jim James, chanteur de My Morning Jacket. Chanson alliant tristesse et légèreté à la fois. Ou « Where are you driving ? », un sommet du songwriting Veirs. Un disque apaisant et beau, revenant aux sources folk que Laura avait quelques peu délaissées lors de son dernier opus SALTBREAKERS, aux sonorités plus pop. Sans grandes fantaisies ni innovation, le septième album de l’une des références folk actuelles se révèle une grande réussite.

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