Tag Archives: Manitoba

Born Ruffians

Après deux ans d’absence, les Canadiens de Born Ruffians reviennent avec un nouvel album intitulé SAY IT. Un changement de cap évident. Le calme semble avoir rattrapé le trio devenu quatuor. Pas d’erreur de parcours à l’horizon cependant. RED, YELLOW & BLUE, le précédent opus, nous avait enchanté par son énergie. Un vrai grand coup de cœur en 2008. Une fougue incontestée pour un songwriting loin d’être négligé. A l’annonce de l’arrivée de SAY IT, l’impatience nous gagne. Impressions ? Grande surprise. On reconnaît à peine ce son caractéristique auquel les garçons nous avaient habitués. Pourtant, c’est après plusieurs écoutes que se révèle la réussite incontestable de ce nouvel opus. La voie folk-rock, teintée d’afro-beat, a de quoi décontenancer les fans mais saura sans nul doute séduire un large public. Cette orientation rappelle souvent Vampire Weekend…en moins prétentieux peut-être. Car voilà le charme de ces Born Ruffians : une naïveté, une profondeur et une bonne humeur indéniables. Parmi les dix titres proposés, aucun ne serait à jeter. Une réelle cohésion entre les morceaux et une progression appréciée. Voie folk-rock, teintée d'afro-beat Bien plus que les instruments, c’est la voix qui semble mener la danse. Celle de la boule de nerfs no

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Royal Republic

Quelle bonne surprise ! Lors des premières secondes d’"All Because Of You", j’ai tout de suite pensé qu’il s’agissait du nouveau projet de Dick Valentine, le charismatique chanteur d’Electric Six, cette façon de chanter à la Jello Biafra… J’ai immédiatement revu mes préjugés sur ce produit trouvé dans ma boîte aux lettres, et voici ce que j’en déduis: 1- "All Because Of You" : les paroles sont claires : It’s time to go c-c-c-craaaazyyyyy ! Parions que vous vous retrouverez nu(e) à sauter partout sur votre lit. Les quelques autres commentaires se trouvent dans le premier paragraphe. 2- "President’s Daughter" : un riff de guitare que Tom Morello ne renierait pas, la structure est simple : riff, chant, la guitare répond, re-chant et on balance le refrain. Il y a les chœurs à l’arrière qui soulignent bien. On ne relâche pas la tension. 3- "Walking Down The Line" : ces zigottos sont clairement là pour détrôner The Hives, ce titre en est la preuve. Royal Republic est assurément en bonne voie de le faire avec ses guitares incisives et survoltées, l’une répondant au riff de l’autre. 4- "21st Century Gentlemen" : « ‘cause I’m a man, I don’t expect you to understand / ‘cause I’m a man and I do wanna you because I can ! ». Le décor est donc posé, la messe est dite. 5 - "The Royal" : petit punk rock de 1’33’’ qui remet les pendules à l’heure, écoute durant laquelle je me dis que même Eagles Of Death Metal ont des concurrents sur leur terrain, avec l’expérience en moins assurément.

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Jersey Budd

Que dire de ce WONDERLANDS, premier opus en date de Jersey Budd sinon que ce LP fait preuve d’un onirisme sincère mais fatiguant au possible. Monsieur Budd envoie clairement du bois avec une façon bien à lui de rentrer dans ses chansons rappelant par la même, le Boss et sa fougue façon trucker américain. Qui a dit sans finesse ? J’avoue, le Bruce me fatigue depuis tout petit et Jersey Budd lui emprunte tout le décorum « self made man with a heart » même si le gusse est originaire du cru anglais à savoir, Leicester. Et que je crie à m’en décrocher la machoire là où une voix posée serait nettement plus efficace; que j’expédie des accords à la sauce anglaise façon The Jam avec la guitare débraillée ( When we shine, Bright Soul ) ; et puis les paroles… Ok, l’amour et les relations humaines sont des thèmes éternels mais là, çà sent le dictionnaire de rimes des seconds couteaux des années 80. Aucune identité propre ne transparait ici et c’est bien là que le bas blesse.!

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Le Montreux Jazz annonce sa prog!

Claude Nobs est décidemment un fin limier: non seulement il se permet le luxe de déplacer les médias de la Suisse entière sur son petit coin de paradis, à Caux, mais encore parvient-il à tomber sur le plus beau jour de l'année 2010 jusqu'ici. Bien sûr, ceci est un coup de chance me diront les sceptiques, mais osons une métaphore: et si, tout simplement ce soleil ne signifiait-il pas que cette 44ème édition est bénie des dieux?

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Caribou au Romandie

Les canadiens de Caribou, précédemment appelés Manitoba, nom qu’ils ont dû changer à la suite d’une plainte déposée par Richard « handsome dick » Manitoba, lequel n’est pas un acteur de films pornographiques comme son nom pourrait nous l’indiquer, se sont produit devant une masse lausannoise abondante. Le Romandie affichait sold out.

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Frightened Rabbit

Avec The Winter of Mixed Drinks, les Ecossais en sont à leur troisième album. Cela représente souvent un tournant pour un groupe. Ici, la prétention apparente est de devenir un groupe de stade. Des Coldplay wannabee’s en d’autres termes. Production trop lisse, personnalité quasi-absente, des chansons léchées au possible ou comment réaliser l’un des plus mauvais opus de l’année. L’album est en ma possession depuis plus d’un mois. Cela fait aussi longtemps qu’il se cache dans un recoin de l’appartement, le but étant de le voir le moins possible. Un mois déjà à essayer d’écrire une chronique. Et dès les premières notes, j’éteins ma chaine stéréo. Insupportable ? Au point de vouloir le détruire et ne plus jamais avoir à le souffrir. Finalement, cette chronique la voilà, après avoir passé une des pires heures d’écoute musicale, fumé tout mon paquet de cigarettes et presque rongé mes doigts (les ongles, y en a plus). Insupportable ? Oui ! Une réaction allergique expliquerait peut-être le pourquoi du comment mais aussi grande est mon application à lui donner une chance, plus je déteste l’ensemble. Aucune émotion n’en ressort sauf le dégoût. Voilà, c’est dit. Sans doute très personnel comme avis car apparemment beaucoup adorent la musique de ces Lapins effrayés. Ou effrayants, c’est selon. Ce n’était déjà pas ma tasse de thé lors des deux précédents essais mais ils ne provoquaient pas, eux, des envies de crime. Constat de rigueur (Frightened Rabbit en est l’exemple parfait) : peu importe le potentiel d’un disque, la manière de le produire peut massacrer le tout. Ecoutez les chœurs sur "Skip The Youth" : un désastre.

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Jimi Hendrix

Commençons par "éloigner les motifs de fâcheries"... Oui, ce CD posthume est, par essence, discutable. En effet, la maison de disque "exploite honteusement" le travail d'un défunt (qui n'est même plus là pour la ramener en plus !). Jimi Hendrix, vivant, n'aurait effectivement jamais autorisé telle quelle cette sortie puisque que composée de versions de travail. De plus, impardonnable, on fait passer son contenu déjà entendu pour de "l'inédit", en donnant des titres différents aux différentes versions d'une même chanson, histoire de bien embrouiller l'amateur !Que les choses soient claires: cette nouvelle collection (vendue aux US avec 2 instrumentaux bonus, soit 14 titres au lieu de 12) s'adresse aux connaisseurs es-Hendrix (les autres peuvent dés à présent cesser leur lecture et retourner à leur "nouvelle Star-Ac"... Et pis dors) qui prendront leur pied à découvrir non pas des titres inédits, seul le morceau éponyme peut y prétendre intégralement, mais des versions inédites, nuance de taille, avec un son parfait ce qui participe à cette impression de "fraicheur": merci Eddie Kramer (producteur historique d'Hendrix et de ce projet). Maintenant que tout le monde est d'accord, si on s'intéressait à ce qui théoriquement prime sur un album: la musique. Qui dit versions de travail, démos, ou encore jams (dans ce cas précis) ne signifie pas automatiquement "rebus". Ce qui, entre autres, singularise la géniale musique d'Hendrix, c'est que ses "brouillons" sont dignes d'intérêt voir indispensables (même instrumentaux: voir les CD Dagger Records disponibles uniquement sur le site de la famille Hendrix).

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Midlake: un choc

Midlake, quintette de Denton, Texas, livre un troisième album hors du temps, choquant, merveilleux. En un mot : du Midlake.

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Tom Petty

Retour de la trop discrète rubrique Déchronologie. Avec, cette fois-ci, du très très bon (et lui aussi trop rare sur scène): Tom Petty

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