Tag Archives: Joy Division

The Vaccines

On savait que Londres était un antre du rock avec tous ces groupes qui sortent chaque mois et qui sont les nouveaux Libertines et les futures stars de demain. C’est …

lire...

The Drums

The Drums, quatuor de Brooklyn et buzz du moment, se sont produits au Montreux Jazz Café le lundi 5 juillet. L'énergie les caractérisant s'est déversée sur ce lieu et touché le public de plein fouet. Jeunes mais déterminés, The Drums savent sans problème assurer un concert de la première à la dernière minute. Toutefois, ne s'agit-il que d'un feu de paille? Nous le verrons très bientôt. En attendant, les sympathiques membres du groupe nous ont accordé un entretien.

lire...

John and Jehn

De passage au Montreux Jazz Festival, le duo de Charentes exilé à Londres s'exprimait avant son concert au Café. Devenu quatuor, John & Jehn garde toutefois cette tension inexorable, cette froideur cold wave en aucun cas alibi. Ce groupe est à suivre la main sur le coeur, sait-on jamais jusqu'où cette aventure va les mener. Sans doute très loin...

lire...

The Fall

28ème album pour The Fall. Le groupe Mancunien fait définitivement partie de la légende. Quand longévité rime avec productivité et parfois qualité. On ne cite que très rarement The Fall parmi les groupes en activité qui ont vécu la grande épopée punk en Angleterre à la fin des années 70. Et pourtant ce groupe de Manchester a débuté sa carrière en même temps que les grands noms du punk. A Manchester leurs concurrents s’appelaient Buzzcocks et Joy Division. Des groupes qui ont toujours eu plus de succès que The Fall. Pourtant Mark E. Smith, fondateur et leader du groupe a réussi à traverser les décennies en gardant une certaine ligne de conduite musicale. Sa ligne de conduite tout court a par contre été entachée par certains scandales et par une hygiène de vie très « rock n’roll ». On ne sort pas indemne du mouvement punk. Si les premiers albums du groupe ont été influencés par ce mouvement, la suite de la carrière touche le créneau underground de l’expérimentation musicale. Mark E. Smith est le seul membre du groupe présent depuis le début. Une multitude de musiciens ont passé par The Fall en 35 ans d’existence. La forte personnalité du frontman et son caractère parfois insupportable font qu’il est difficile de collaborer avec lui. Smith a d’ailleurs l’habitude de

lire...

You Say Party We Say Die

You Say Party We Say Die, ou les maudits du rock électronique. Après leur interdiction de jouer aux Etats-Unis en 2006 et ce jusqu’en 2011, le groupe canadien peut maintenant se targuer de bien porter son nom. Tragiquement …En tournée pour ce troisième album « Xxxx », leur batteur Devon Clifford s’écroule en plein concert suite à un accident vasculaire cérébral. Il meurt deux jours après, le 18 avril dernier. Toujours pas de tournée américaine donc. L’européenne est elle aussi, pour cause, annulée. Cependant, ce dernier opus mérite notre concentration…musicale. La formation dance-punk de Vancouver revient avec un troisième essai plus abouti XXXX. Ou "Love", pour la traduction. Le tabou par procuration ? Encore et toujours un groupe de dance-rock reprenant les codes des années 80, ses synthés rétros et porté par une voix féminine forte (voir Chew Lips, New Young Pony Club, The Yeah Yeah Yeahs). La comparaison est, pour le coup, évidente : Siouxsie and the Banshees pour la voix, déjà, et le côté plus punk et dramatique que les confrères susmentionnés. Car la voix de Becky Ninkovic porte clairement ce côté inquiétant, révolté, à bout de souffle, proche du funeste parfois. Les dix titres composant l’album possèdent cette dichotomie affiliée à la new wave : dansant versus très grave. Non seulement dans les lyrics, qui se font plus matures, mais également dans cette alternance de tempos constante. Lignes de claviers glaçantes et riffs de guitares tranchants. Coincés dans un espace temps pile entre Joy Division et New Order. Peut-être aussi leur histoire récente est-elle étrangement liée à ce mélodrame omniprésent

lire...

UNKLE

Cinquième album du projet UNKLE, né dans la tête des producteurs James Lavelle et Tim Goldswort. Where Did The Night Fall met à l'honneur, au niveau des têtes d'affiche, The Sleepy Sun, The Black Angels, Big In Japan ou encore Mark Lanegan. Loin d’un album à concept, les multiples collaborations de UNKLE auraient pu donner lieu à d’aussi multiples galettes. A peine s’habitue-t-on à une voix et à l’énergie dégagée qu’il est déjà temps de s’en séparer et de passer au suivant... Trop de featurings tueraient-ils le featuring ? Et bien non, au final, on reste dans cette ambiance un peu poussiéreuse et futuriste. Pour le meilleur… aussi déstabilisant soit-il. De l’électronique tranquile à écouter chez soi, au lit ou bien installé dans son canapé. Pour voyager, dans le train aussi, un son tout en beauté. Pas de Thom Yorke ni de Ian Brown cette fois, UNKLE semble s’être reposé sur l’instinct quant aux guests invités. Par choix ou par dépit, peu importe, ça colle. On peut néanmoins détacher deux courants : les voix féminines et celles masculines, apportant des couleurs totalement différentes. On ouvre - faisons abstraction de l’intro - avec "Follow Me Down", avec les Sleepy Sun. A en faire pâlir Björk de jalousie. Ajoutons à cela des sonorités indiennes pour plus d’exotisme et on obtient un assemblage superbe. Autre titre, autre univers avec "Joy Factory" feat. Autolux. Plus aérien, à la Massive Attack -qui surfent d’ailleurs sur la même vague mais se sont violemment ramassés il n’y a pas si longtemps avec leur dernier album. Passons…

lire...

We Have Band

Encore un groupe de disco rock diront certains. Oui, mais tout en nuances. Aux influences prononcées. Citons, parmi d’autres, Joy Division, Talking Heads ou Hot Chip. Ils avaient déjà un groupe ; ils ont enfin un album. Enfin, car une longue attente à précédé la sortie de WHB, faute de label. Naïve a remédié à l’incongru. We hHve Band, c’est Thomas et Dede W-P (mari et femme) et Darren Bancroft. Ils avaient déjà créé un joli buzz en squattant les festivals en 2009. On se rappelle encore des titres "Oh" et "You Came Out" que certains bienheureux ont pu entendre au Montreux Jazz (première partie de Bloc Party) ou avant Peaches à Genève. Titres très dansants. C’est peu dire. Le groupe s’est forgé une jolie expérience scénique (plus de 100 concerts l’an dernier!) avant de se lancer dans l’enregistrement. Et c’est peut-être grâce à l’expérience que cet album lorgne également vers d’autres horizons, plus sombres par moments. Peut-être aussi grâce au producteur Garreth Jones (Grizzly Bear, Interpol). En tous les cas, les deux genres se complètent tout en cohérence. Quant aux voix, les membres se les partagent, en alternance, chacune d’elles rendant un effet spécifique et contribuant à la diversité. Emotions multiples en perspective.

lire...

Editors

Quelques heures avant l’intervention de Editors au Métropop, Lors of Rock s’est entretenu avec 2 membres du groupe, Chris Urbanowicz (guitare) & Ed Lay (batterie), dans le lobby de l’hôtel Alpha Palmiers à Lausanne. L’occasion, enfin, de leur demander ce qui leur est passé par la tête pour cet album. Réponses intelligentes, humour, un scoop sur un prochain titre à paraître étoffent cet entretien.

lire...