Tag Archives: Encore

The Black Angels

The Black Angels sont de nouveau sur la route et c'est tant mieux pour nous car les texans effectuaient le crochet au Pully For Noise la semaine passée. Histoire de se familiariser avec un groupe majeur de la scène indé, Lords of Rock a rencontré le groupe au complet, peu avant leur concert.

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Rock en Seine

Crocodile Duffy était de la partie à Saint-Cloud pour Rock en Seine, le seul (!) festival à pouvoir durer dans la région parisienne. Et ce, malgré les défections marquantes, entre dame Winehouse en 2008 et Oasis cette année donc. Chronique.

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Wilco

C’est triste à dire mais Wilco est l’un des secrets les mieux gardés du rock de ces vingt dernières années. Pourtant ce n’est pas le succès qui leur manque chez eux aux Etats-Unis où ce nouvel album, leur septième, sorti là-bas au tout début de l’été, est rentré directement à la quatrième place des charts. Ce n’est sûrement pas non plus le talent qui leur fait défaut, n’importe quel ado des années 90 (ou 2000) ayant passé des après-midi entiers à écouter ces formidables chefs-d’œuvre que sont (notamment) BEING THERE (1996) et SUMMERTEETH (1999) peut en témoigner. Alors quoi, que manque-t-il à Wilco pour devenir une référence absolue et incontestable du rock actuel ? Le glamour ? Les sorties en boîte avec des top modèles ? Les pseudo-scandales organisés par l’attachée de presse pour le plus grand bonheur des tabloïds ? Les virements bancaires pour pouvoir faire la couv’ du NME ou de Rock&Folk ? Allez savoir…

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Pully For Noise, troisième soir

For Noise, ou apologie du grondement à Pully. Une messe noir, un râle rèche, brut. On a frôlé la perfection hier soir pour la dernière soirée du For Noise. Et l'on n'oubliera pas les belles promesses du week-end.

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Tinariwen

On ne parle ici que trop rarement de musique africaine. Alors que, pendant ce temps là, certains missionnaires occidentaux, à l’instar de Damon Albarn, contribuent à démocratiser l’écoute d’un genre trop souvent étiqueté World Music –par comodité- mais vidé de ses capacités d’influences. A propos d’influence justement, comment ne pas aborder cette mini polémique qui s’est formée en 2008 autour des groupes indés citant à tort et à travers des artistes tels que Fela Kuti, Ousmane Kouyaté, Issaa Bagayoo ou même Amadou et Mariam, entre kwassa kwassa, afrobeat et zouk ? Vu par un petit blanc bec, cette vague africaine dans le rock occidental surprend puis ne peut que passionner. Au point de se demander comment on avait fait sans jusqu’alors ? Certains ne s’en s’ont pas trop préoccupés et ont continué leur long chemin musical, à l’instar de Tinariwen. Honnêtement, les emprunts successifs de Vampire Weekend, Foals, Yeasayer, Dirty Projectors et j’en passe sont à des années lumières du blues proposé par ces touaregs du Mali.

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Schnitzer

Tout commence avec la pochette. Hideuse, d’une part, et surtout détail manifeste d’un grand tableau qui en dit, lui, probablement long, contrairement au dit détail qui ne rime à rien. Tout ceci n’est en fait qu’une métaphore. Une métaphore de la position, dans l’espace et dans le temps, de Schnitzer. Dans l’espace d’abord, car autour de tout style, il y a des « péri-styles ». Dans le sujet qui nous intéresse, il y a le rock indie du début des nineties. Ou plus exactement, suite au rock indie US des années 80, il y a eu le grunge et l’indie, notamment, qui ont accouchés de combos très divers et à qualité variable (Nirvana pour le bruit et le groove, Weezer pour le groove et le côté estudiantin, et caetera jusqu’à arriver à des merdes sans nom comme That Dog, dont le seul but était de trouver des mélodies nunuches faites avec de gros sons, et plus les piles étaient à plat dans les pédales d’effets, plus le son était dégueulasse, mieux c’était). Et ces courants ont aussi généré ces fameux « péri-styles », la plupart des styles en cul-de-sac absolus.

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Graham Coxon

Ah Graham Coxon. Que voilà un grand homme. Humble, modeste, excellent musicien (guitariste mais pas seulement), très créatif, il aura été celui qui pendant dix ans au sein de Blur aura le mieux aidé ce génie absolu de Damon Albarn à mettre ses idées en musique, ce qui n’est vraiment pas rien. Tout ceci avant qu’au début des années 2000, ne se reconnaissant plus dans les délires africains de son acolyte et terriblement frustré que ses compositions ne soient quasiment jamais retenues au moment de l’enregistrement des albums (le syndrome George Harrison / Kim Deal / Dave Grohl), Graham ne quitte le groupe et n’entame une carrière solo artisanale et souvent brillante ponctuée jusqu’à aujourd’hui de six albums en solitaire. Sur ce septième essai intitulé SPINNING TOP, Graham abandonne en très grande partie la pop irrésistible qui avait le succès de ses précédents HAPPINESS IN MAGAZINES et LOVE TRAVELS AT ILLEGAL SPEEDS

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Patrick Wolf

On trouve beaucoup d’envieux vis-à-vis du talent de Patrick Wolf, beaucoup moins concernant ses ventes. Comme dirait Dylan, « il faudra bien un jour arrêter de confondre ce qui se vend et ce qui est bien ». Quitte à faire financer ce THE BACHELOR par ses fans via Bandstocks : et à l’écoute on est convaincu de mettre nous-mêmes la main au compte épargne la prochaine fois. Peu connu car peu accessible – sa musique touchant les esprits par le manque de repères – je me dois donc de le présenter : Patrick Wolf est un chanteur-compositeur londonien, ayant commencé sa première expérience musicale au violon – instrument omniprésent dans son œuvre, quoique utilisé d’une façon inédite –, il se tourne vite vers les possibilités offertes par la musique électronique sans abandonner un son résolument brut. Et dès ses 14 ans lui prend l’envie de créer une musique nouvelle, rendant la vie impossible aux colleurs d’étiquette. L’écorché présente aujourd’hui son 4e rejeton, difficile suiveur du monstru

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Michael Jackson (1958-2009)

En 1994, j’avais deux idoles de jeunesse. Ayrton Senna et Michael Jackson. Si l’un est décédé, abruptement, dans ce foutu accident à Imola le 1er mai de cette année-ci, en direct sous mes yeux alors que je n’avais même pas 10 ans, Michael Jackson lui n’était déjà plus intouchable. Reste que deux après l’avoir vu au vénérable stade de la Pontaise (en 1992) lors du Dangerous World Tour, le choc était

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Kristofer Aström

Récemment en interview pour votre webzine préféré, le suédois Kristofer Aström nous confiait que les critiques de son dernier album SINKADUS étaient assez variées et donc pas toujours élogieuses. Pourtant il y a de très bons titres, qui ont du potentiel et qui ne laisse pas le public indifférent. D’un autre côté, on peut comprendre certains journalistes acerbes qui se sont un peu ennuyé à l’écoute de cet album. Il faut bien reconnaître que le folk lo-fi n’est pas des plus entraînant et parfois assez répétitif. Voyons donc d’un plus près ce qu’il a dans le cœur de ce SINKADUS. Après une vague intro radiophonique, on découvre une voix assez rauque qui ressemble à celle d’Eddie Vedder. C’est un bon point pour Kristofer. "Come Out fait son apparition, belle mélodie, rythmique plaisante, de bonnes augure pour la suite. Encore plus rock, "The Party" dégage une bonne énergie.

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