Tag Archives: Encore

Fair 2011

Fonds d’action et d’initiatives Rock ! Cette association datant de 1989 a pour but de soutenir et d’aider des groupes français dans les premiers pas de leur jeune carrière. Lords of Rock s’est penché sur les 15 lauréats 2011. Certains ayant retenu notre attention cette année.

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Rock Marathon

Notre marathonien du rock a traversé la Suisse Romande de toute part afin de pouvoir vous livrer ses impressions sur les nombreux concerts programmés fin novembre. Quand on aime, on ne compte pas les kilomètres. Retour sur les soirées.

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Carl Barât

Alors que presque tout le monde attend la reformation des Libertines, le moins médiatisé des frères ennemis livre un premier album solo. Il est vrai que les concerts des Libertines cet été ont ravivé la flamme de toute une génération. L’album de Barât va-t-il surfer sur la vague ?

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Elliott Smith: rappel

"Une introduction à Elliott Smith": le toujours très éclairé label Domino a pris le pari d'éviter le simple best of pour raconter en 14 titres l'un des plus grands prodiges de la musique américaine depuis Elvis.

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Blackmore’s Night

Après écoute de l'affreux teaser de l'album, monté n'importe comment au passage, et diffusé sur le web il y a quelques semaines, je redoutais l'arrivée de cet AUTUMN SKY. Pour tout vous dire, le dernier effort des minstrels, SECRET VOYAGE, m'avait laissé de marbre et commençait selon moi à lorgner vers le grand-guignolesque revival médiéval façon Hollywood pour Américains de supermarchés. Ce qui surprend tout d'abord est la production : un son rond, chaud, plutôt Spectorien dès qu'il s'agit d'adaptation ou de compos chantées, aux arrangements limite FM par endroit et un mix plutôt dénudé lors de morceaux instrumentaux. Une sorte de production se situant quelque part entre UNDER A VIOLET MOON et SECRET VOYAGE et c'est... plutôt réussi. La texture de la voix de Candice Night est différente également, quid d'une influence de sa grossesse sur sa tessiture ?

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The Swiss

Ils se nomment The Swiss et pourraient jouer du cor des alpes, passer leurs week-end à l’alpage et pourquoi pas, aimer la tomme de chèvre. Mais, globalisation oblige, The Swiss …

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The Guilty Brothers Experience

Savoureux croisement entre The Mars Volta et King Crimson, The Guilty Brothers Experience a tout d’un groupe étonnant et détonant. Etonnant par ses divers influences qui vont du post-rock au psyché en passant par l’expérimental et détonnant par l’énergie souvent déployée lors de certaines compos. Mais avant d’aller plus dans les détails, revenons aux présentations. The Guilty Brothers Experience est un groupe belge et TGBE est leur premier album. Un EP 7 titres sorti en 2008 avait déjà lancé la bonne réputation du groupe. TGBE vient donc consolider cette réputation de groupe d’avenir.

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Donots

Donots n'est pas les Sex Pistols et encore moins Rancid. Sinon cela se saurait. Pour bien faire, on a tout de même tenté l'aventure de l'écoute.Analyse de l'objet à l'instrument improbable. Mais pourquoi il y a des groupes comme ça, qui ont somme toute de bonnes compos avec des mélodies, des chœurs qui partent d’une bonne idée, qui ont une bonne prod’, un sans faute finalement si on se creuse un peu la tête et qui ont surtout les couilles de sortir un instrument totalement improbable, j’ai nommé le tuba, au milieu d’une compo rock et de surcroît dans un moment calme pour qu’on l’entende bien – je dirais même plus : qu’on l’analyse – pourquoi, dis-je, il y a des groupes qui ont tout pour eux et qui réussissent l’exploit de nous emmerder de manière extraordinaire ? Très rapidement, dès le premier titre en fait, on fait un blocage sur la voix du moment qu’on n’aime pas Sum 41 & Co. Puis, dès que "Calling" commence, on y est : les mots « punk rock » et « mélodique » ne vont pas ensemble. Good Charlotte et ses sbires sont depuis longtemps rayés sur la liste d’artistes à écouter (qui ne l’a pas fait après "I Just Wanna Live" ?). A part les ricains, il semblait que tout le monde avait plus ou moins compris que cette addition équivalait à quelque chose de vaguement chiant. Encore une fois (et cette fois-ci, promis, on ne s’étale plus sur la question !) : même si les instruments et compos sont maîtrisées et que les mecs savent où ils vont, les vestes en jeans à patches et le gel ne font pas toujours tout. Simple question de mauvais goût ?

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The Morning Benders

Par où commencer ? L’enchantement à l’écoute de ce Big Echo est si grand. Aurait-il fallu laisser un autre chroniquer cet excellent album tant les mots me manquent pour le décrire ? Pas le syndrome de la page blanche, non. Tout simplement un plaisir béat. A couper le souffle…et l’inspiration.

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You Say Party We Say Die

You Say Party We Say Die, ou les maudits du rock électronique. Après leur interdiction de jouer aux Etats-Unis en 2006 et ce jusqu’en 2011, le groupe canadien peut maintenant se targuer de bien porter son nom. Tragiquement …En tournée pour ce troisième album « Xxxx », leur batteur Devon Clifford s’écroule en plein concert suite à un accident vasculaire cérébral. Il meurt deux jours après, le 18 avril dernier. Toujours pas de tournée américaine donc. L’européenne est elle aussi, pour cause, annulée. Cependant, ce dernier opus mérite notre concentration…musicale. La formation dance-punk de Vancouver revient avec un troisième essai plus abouti XXXX. Ou "Love", pour la traduction. Le tabou par procuration ? Encore et toujours un groupe de dance-rock reprenant les codes des années 80, ses synthés rétros et porté par une voix féminine forte (voir Chew Lips, New Young Pony Club, The Yeah Yeah Yeahs). La comparaison est, pour le coup, évidente : Siouxsie and the Banshees pour la voix, déjà, et le côté plus punk et dramatique que les confrères susmentionnés. Car la voix de Becky Ninkovic porte clairement ce côté inquiétant, révolté, à bout de souffle, proche du funeste parfois. Les dix titres composant l’album possèdent cette dichotomie affiliée à la new wave : dansant versus très grave. Non seulement dans les lyrics, qui se font plus matures, mais également dans cette alternance de tempos constante. Lignes de claviers glaçantes et riffs de guitares tranchants. Coincés dans un espace temps pile entre Joy Division et New Order. Peut-être aussi leur histoire récente est-elle étrangement liée à ce mélodrame omniprésent

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