Rock En Seine 2015

Première étape, aller chercher mon invitation côté presse, qui est bien évidemment à l'opposé de l'entrée publique. Et voilà j'entre dans l'arène surpeuplée. Toutes les places ont été vendues, ce qui fait 120 000 festivaliers sur 3 jours. Seconde mission s'hydrater. Équipée de mes gobelets j'attends tranquillement le concert tant attendu de The Offspring. Malgré le beau temps, le terrain s'est déjà transformé en champ de boue, à cause de la veille très humide. La moyenne d'âge des festivaliers présents devant la grande scène tourne autour des 30-40 ans, comme pour retrouver les sensations de l'adolescence à écouter les riffs endiablés.

Et voilà les papis du punk rock californien. Vans et bracelets en cuir pour Noodles, costume chic pour Dexter, classic jeans pour Greg et crête pour le batteur, on retourne dans les années 90. Ils ont une énergie débordante. La setlist fait rêvée. On a bien sûr eu le droit au Best Of du groupe : "Pretty Fly (for a white guy)", "Have you ever", "Hit That"… Je ne vais pas tous les cités, mais nous n'avons eu que du lourd, et il est évident que vous les connaissez tous par coeur 😉

Côte instrumental, pour sûr, ils ont gardé le doigté. Les rythmes entraînent des pogos dans la boue suivis de slams, histoire d'en faire profiter tout le monde (il paraît que c'est bon pour la peau). Le festivalier plus jeune n'a peur de rien et est bien équipé avec ses bottes. Le batteur est complètement déchaîné et  les solos de Noodles sont magiques. Dexter change régulièrement de guitare. J'en compte au moins 4 différentes. D'ailleurs, sa voix de Dexter est cachée au bout de 4 chansons, par les instruments et aussi par le public enragé qui ne s'empêche pas de chanter plus fort que son voisin. Des fois en yaourt et parfois avec un anglais précis, le tout en sautant. J'en ai aussi perdu ma voix.

Seul bémol au spectacle, le groupe n'a pas beaucoup interagit avec son public. Il enchaîne les titres comme sur un album studio. Hormis au milieu du concert, où Noodles s'approche pour nous flater: "You're so beautiful!". Restons donc sur cette note très positive. C'était un concert à faire bien évidemment et The Offspring reste indéniablement au top de leur forme!

Après une pause goûter avec une crêpe et son cidre (au passage les stands paraissent très appétissants), Kasabian fait son apparition sur la grande scène. Nous étions assez loin de la scène cette fois-ci, mais cela n'empêche pas de profiter du spectacle. D'autant qu'ils ont mis le paquet niveau son et lumière avec lasers et spots dans tous les sens. Les écrans géants suffisaient à profiter des artistes. Musicalement parlant c'était un sans fautes. Je ne connais pas bien leur répertoire mais la voix du chanteur principal est envoutante et les solos de guitare magnifiquement maîtrisés. Je vais m'intéresser de plus près au dernier album.

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One comment

  1. C'est à ce moment-là que j'aurais dû lâcher mes potes pour être à tes côtés… 48:13 est un super album que j'ai chroniqué, en son temps, pour Lords of Rock… après, j'ai aimé Kasabian sur le tard (y'a 4/5 ans). Le chanteur a effectivement du charisme avec ce côté lad qui sied à certains anglais … 😉

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