Paléo 2016, mercredi

De retour sur la plaine de l'Asse sous un cagnard pas possible, nous reprenons nos activités préférées: concert, bière, concert. Depuis le début de la journée, nous observons une pléiade de hardeux (portant leur cuir et arborant fièrement un t-shirt de Maiden) arrivés sur le site du festival. Le ton est donné pour ce mercredi. Le heavy metal tient enfin sa place sur la Grande Scène du Paléo.

C'est avec LIA que nous débutons cette soirée. Le chanteur Jurassien ouvre le Club Tent. Large sourire, bonne humeur, simplicité, sincérité, LIA fait toujours autant plaisir à voir. Entre chanson et rock français, l'artiste propose un bien beau répertoire. Et en plus, il y a Emilie Zoé ( here ! ) qui l'accompagne. Que demander de plus ?

Nous partons ensuite aux Arches pour se marrer un bon coup. Steve' n'Seagulls s'éclate en jouant de reprises, que dis-je, des classiques du répértoire rock, hard-rock et metal à la façonbluegrass. Tous ces morceaux qu'on connait par coeur !! "Seek and Destroy" (Metallica), "Paradise City" (Guns n'Roses), "Shoot to Thrill", "Thunderstruck" (AC/DC), "Symphony of Destruction" (Megadeth), "Aces High" (Ironn Miaden), "Born to Be Wild" (Steppenwolf) etc… la liste est longue. Alors certes, il y a un petit côté comique à la voir, entre le look, l'attitude et leur tronche, mais bravo pour la prestation et pour la qualité des morceaux, avec banjo, contrebasse et accordéon. Les Finlandais ont assuré et le public (dont une bonne partie de hardeux a pogoté) a bien compris le concept.

Il est temps d'aller se placer pour LE concert du soir, voire peut-être de la semaine. Les légendaires Iron Maiden. Le groupe a traversé les décennies, sans forcément suivre les modes. Fidèles à eux-mêmes et à leurs principes, ils prosent des chansons dans un univers heavy, mais bien particulier. Il est difficile pour un non-initié de rentrer comme ça dans l'univers Maiden. En live, le groupe joue beaucoup les titres de son dernier album, c'est un peu une tradition (contrairement à AC/DC qui fait des tournées best-of). THE BOOK OF SOULS est donc bien représenté avec 6 titres. Quel constat faire de ce concert ? La présence sur scène des gars est toujours incroyable. Dickinson qui arpente le décor, Janick Gers qui fait le clown et qui s'éclate à faire danser sa guitare et Steve Harris, l'oeil du patron, avec sa basse dominante.

Le show est grand. Pyrotechnique, visuel, avec ce décor, avec ces toiles de fond différentes, avec Eddie qui débarque sur scène et avec les énormes têtes gonflagbles qui apparaissent en arrière fond. Au niveau des autres chansons, hormis les classiques attendus (The Number of The beast, Hallowed by the Name, Iron Maiden, Fear of the Dark), on est content d'entre "Wasted Years", "Powerslave", "Children of the Damned" ou la plus récente "Blood Brothers". Seul petit bémol ? La voix de Bruce Dickinson a parfois de la peine à aller tout en haut. Bon, elle va déjà super haut, mais les quelques fois ou elle doit encore plus monter, ben elle ne monte plus. On n'en tiendra naturellement pas rigueur car le spectacle est total et l'essentiel est ailleurs.

Pour la fin de soirée, on navigue un peu. On attrape quelques notes de Louise Attaque, mais c'est plutôt devant J.C Satan qu'on prend notre pied. Du rock sale, comme on l'aime en fin de soirée. Le groupe de Bordeaux (décidément cette ville est un nid à bons groupes) trouve parfaitement sa place sur la scène du Détour. Intense. Sans doute comme le concert de Coilguns que l'on a malheureusement pas pu voir…

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