Obits

On espère sincèrement que le nom d’Obits vous est familier. Et on ne parle pas de ces horribles nabots du Seigneur des Anneaux, que les choses soient claires. On parle de groupe aux influences punk-rock sorti sous le prestigieux label Sub-Pop et qui avait convaincu les amateurs du genre en 2009. On se souvient encore des bons titres comme  "Talking To The Dog" ou "Two-headed Coin" qui nous avait redonné le sourire dans les moments de profonde tristesse…. Blague à part, ce premier album était très convaincant. Nous voici donc deux ans après, avec beaucoup d’attentes et une plume acerbe, prêt à noter le moindre faux pas des américains…

 

Le problème, c’est qu’il n’y a pas vraiment de faux pas sur cet album… Alors certes, tout n’est pas que chef-d’œuvre, joie et volupté, mais une fois de plus l’ensemble est très cohérent et de nombreux titres s’écoutent en boucle. L’énergie est toujours là, les guitares sont brutes de décoffrage et la voix criarde de Rick Froberg se fait entendre. Et ça, c’est le rock qu’on aime ! On sent parfois une petite touche à la Jet, mais en moins propre, en moins lisse, en moins calculé. Obits joue du rock sans trop se soucier d’atteindre la perfection. La voix de Froberg est parfois à la limite, ou un peu fausse. Qu’importe, l’essentiel n’est pas là, les Obits remuent les foules par leur énergie et leur compos directs et sincères.

 

 

Si les deux premiers morceaux sont très rock est punchy (façon Jet ou Datsuns), la cadence et le style se peaufine sur les deux morceaux suivants. En effet, "Everything Look Better In the Sun" et "Killer" ont des influences différentes, se rapprochant d’un rock plus 90’s. "Shift Operator" est encore dans un autre genre, si on était dans les 90’s, on recule encore d’une décennie dans du post-punk. L’énergie revient avec "No Fly List", du tout bon Obits qui sonne encore une fois oldschool, mais 100% rock n’roll.  La fin d’album ne déchante pas, "Naked To The World" ou "New August" sont encore une fois des pures tueries. Après ces 35 minutes intenses, on a qu’une seule envie : recommencer.

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