Jerry T. & the black alligators – one last before I go

 BLUES – Après une excellente introduction, le titre « When a woman dance » rend un bel hommage à Stevie Ray Vaughan, par l’utilisation de modes de jeux, rythmiques que le guitariste utilisait fréquemment. Le « Voodoo love spell » qui suit est un hommage à un autre guitariste. J’espère que vous avez deviné qu’il s’agit de Jimi Hendrix ! Le mot « Voodoo » est typique ! Il n’y a pas la une tentative de plagiat, mais c’est très fréquent (pour ne pas dire un code) de rendre hommage aux bluesmans que l’on admire, soit par des reprises, soit comme c’est le cas ici par des compositions hommages. La slide-guitar de Johnny Winter est aussi très évidente pour dans « Johnny and the devil blues ». Il ne faudrait pas limiter le disque à ces aspects, car le blues, c’est l’expression d’un sentiment, dans le chant, la mélodie ou des solos, généralement de guitares ou par d’autres instruments. Et ca, on le retrouve ici, cet esprit blues. Que ce soit par l’excellent dialogue entre le saxophone et la guitare de « Midnight blues », ou l’introduction et les solos on ne peut plus bluesy de l’harmonica de « Bad Depression Blues », le blues vit sous toutes ses formes, sous toutes ses évolutions.

Saxophone, harmonica, guitare… Oui, le line-up s’est étoffé, et le disque y gagne en diversité sonore. Les riffs, techniques d’accompagnements, tout ceci est aussi très varié, et donne une grande diversité au disque, sans trahir à aucun moment ce qu’on attend d’un disque de blues.

Le disque est aussi agrémenté de versions live. En effet, l’improvisation en studio, c’est moyennement intéressant car il peut être retravaillé. De plus, le concert, sans artifice, donne le vrai son du groupe. Curieusement, il n’y a pas une grande différence sonore. « Driving through the rain » (présent sur le second album dans une version studio) gagne en intensité blues, particulièrement avec un excellent solo (et un groupe dont on sent la cohésion !).

On sent aussi que la production s’est bien étoffée. Outre le line-up étoffé, avec même en guest Ladell McLin, bluesman de Chicago (la ville du blues, pour rappel !), le boitier du CD est riche en informations, avec de nombreuses photos. Bref, on sent que le disque est plus travaillé dans les détails et on tient là un album franchement abouti. J’ose juste espérer que le titre ONE LAST BEFORE I GO n’est qu’un au revoir, et pas un adieu !! 

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