It’s a Psychedelic World

On peut avoir parfois  le sentiment que la musique psychédélique est un gros cafouillis de sons et de guitares qui partent dans tous les sens, jouée par des drogués sans intérêt. Naturellement sur un webzine de rock, vous pensez bien que notre avis sera quelque peu différent et que le rock psychédélique a toujours eu sa place dans nos cœurs. The Doors, King Krimson, Pink Floyd et tant d’autres nous l’ont suffisamment prouvé depuis le temps. On garde néanmoins cette image assez rock n’roll du « psyché », ou une facette hippie, peace & Love et tout ce qui va avec. Cette compilation IT’S A PSYCHEDELIC WORLD va sans doute démonter quelques préjugés et élargir des horizons : La musique psychédélique ne se limite pas qu’au rock !

Nous n’allons pas détailler les 16 artistes qui composent cette compilation, mais quelques titres méritent toutefois d’être mis en exergue, tant leur originalité ou leur beauté nous ont séduits.

 

 

En plage 2, l’Argentin Axel Krygier nous présente son folk teinté d’ambiances latines. Sa douce voix, les solos sonnent très 70’s et pourtant "Serpentea El tren" provient de son premier album sorti l’année dernière. Belle découverte !
Place à l’Iran et Lloyd Miller, pianiste voyageur dans les années 60, cet américain a mélangé le jazz et la musique perse. Un plongeon au cœur du proche orient qui ne laissera pas l’auditeur indifférent. 
Retour en Europe, chez nos amis Belges. Phil Rafael est aussi américain d’origine, toutefois installé en Belgique il livrera un album de Jazz en 1972, dont ce titre "Dead Sea Scrolls" frisant les 13 minutes. Une chanteuse lyrique (Rose Thompson) apporte une pointe de folie.
Toujours les 70’s avec Los Wembler’s De Iquitos (Pérou). Un petit bijou, très dansant. Quand la cumbia amazonienne rencontre le funk. Pas le temps de se reposer après la danse que le Jimi Hendrix africain vient nous envoyer ses solos de guitares et le son qui déchire. Rikki Ililonga (Zambie) fout une claque aux p’tits branleurs actuels avec son titre datant déjà de plus de 35 ans.

 

 

La seconde partie de l’album est un peu moins percutante que tous les titres cités plus haut, on retrouve d’ailleurs principalement des artistes Européens (UK, France, Finlande, Turquie, Belgique), seule la Jamaïque se distingue du lot avec le producteur Lizzard qui délivre un très bon titre. On reste néanmoins admiratif devant une telle compilation, devant un tel métissage culturel et musical. La musique n’a décidemment pas de frontière.

 

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