Un souffle printanier débarquera ce 11 mars chez nos disquaires. Avec les premiers rayons de soleil, voici également le troisième album de Heidi Happy, HIDING WITH THE WOLVES. Sûr, cet opus tout en élégance chassera avec lui les derniers nuages gris.

Heidi Happy

POP-FOLK Un souffle printanier débarquera ce 11 mars chez nos disquaires. Avec les premiers rayons de soleil, voici également le troisième album de Heidi Happy, HIDING WITH THE WOLVES. Sûr, cet opus tout en élégance chassera avec lui les derniers nuages gris.


Pour ce troisième opus, celle que l’on connaissait plutôt pour sa pop onctueuse revient avec un défi magistralement relevé: composer et jouer avec un orchestre. Ce sera l’Orchestre de Chambre de Lausanne et loin du kitsch auquel on aurait pu s’attendre, Heidi Happy nous offre des mélodies plus matures, radieuses et touchantes de sincérité. Pour arriver à un tel résultat, la jeune lucernoise s’est isolée quatre mois durant sur les bords du Lac de Constance, avec pour seuls compagnons une guitare, un crayon et la solitude. La nature très certainement aussi. Celle que l’on sent de plus en plus présente au fil de l’album. Et sur la pochette, majestueuse. Invitant l’auditeur à ce voyage au travers de nos plus belles contrées et au-delà, sur les rives du Styx parfois, tant sa musique peut nous prendre aux tripes, nous arracher au quotidien, évoquer par touches les expériences, heureuses et douloureuses, de chacun d’entre nous.

Un romantisme épuré

Proche d’une Feist, de cette vague de grandes chanteuses-compositrices, de celles de grand calibre rassemblant un public large et varié, détenant les secrets d’un style intemporel, éternel. Nous éviterons la comparaison avec Sophie Hunger qui fuse de toute part car malgré une appartenance à la même famille musicale, Heidi Happy a ce petit quelque chose qui la rend unique. Cette innocence peut-être, ce je ne sais quoi de touchant, un romantisme épuré.

HIDING WITH THE WOLVES et ses quinze titres enchanteurs aux saveurs lactées de la pop-folk. Aux sensations parfumées, celles d’une voix aérienne et feutrée, d’un orchestre discret  mêlant parfaitement leurs sonorités. En somme, un album empli de maturité, fort d’un talent que l’on n’avait peut -être pas jugé à sa juste valeur: celui d’une jeune suissesse d’un village de 1500 personnes. Et pourtant, voici les portes du monde qui s’ouvrent à elle. C’est du moins tout ce qu’on lui souhaite.

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