Après deux ans d’attente, Heavy Trash sort son troisième album. Préparez-vous à vous prendre une grande claque qui vous laissera déboussolés et heureux. Matt Verta-Ray et Jon Spencer, créateurs de cette bête sauvage rockabilly, enchaînent les disques comme une bande d’accros aux jeux sous speed s’exciteraient au Jenga : carré et droit au départ, avec une base stable, ils enlèvent des pièces. Le tout tangue, ça les fait flipper, ils croient, ils parient que tout va s’écrouler, ils en chient dans leur froc. Mais Jon Spencer ne tombe pas. Il bouscule et pousse et nous entraîne dans une chute inéluctable qui ne vient pas, comme une moto dans un virage serré, qui penche de plus en plus mais finit par vous emporter en douceur vers le virage suivant. C’est à ce niveau que se situent les chefs d’œuvre de Jon Spencer. Peut-être qu’on n’en est pas encore là avec ce troisième album. Pas encore mais pas loin.

Heavy Trash

Le groupe New Yorkais de Jon Spencer est (enfin) de retour. Un troisième album qui ne vous laissera sans doute pas indifférent. Mr Spencer pousse la limite toujours plus loin. Les styles se mélangent, on replongent dans les décennies de nos vieux, on se noient dans un rockabilly punky, bref… jugez-vous même le phénomène…

 

Après deux ans d’attente, Heavy Trash sort son troisième album. Préparez-vous à vous prendre une grande claque qui vous laissera déboussolés et heureux.
Matt Verta-Ray et Jon Spencer, créateurs de cette bête sauvage rockabilly, enchaînent les disques comme une bande d’accros aux jeux sous speed s’exciteraient au Jenga : carré et droit au départ, avec une base stable, ils enlèvent des pièces. Le tout tangue, ça les fait flipper, ils croient, ils parient que tout va s’écrouler, ils en chient dans leur froc. Mais Jon Spencer ne tombe pas. Il bouscule et pousse et nous entraîne dans une chute inéluctable qui ne vient pas, comme une moto dans un virage serré, qui penche de plus en plus mais finit par vous emporter en douceur vers le virage suivant. C’est à ce niveau que se situent les chefs d’œuvre de Jon Spencer. Peut-être qu’on n’en est pas encore là avec ce troisième album. Pas encore mais pas loin.

 

Montez le volume

 

L’album s’ouvre sur “Gee I Really Love You”, ballade garage geignarde qui rappelle la reprise de “Find Yourself Another Girl” par les Hives. Ce qui n’est pas anodin car l’influence est la même : soul, blues, country, rock des années 50 et début 60. Jerry Butler donc, Tennesse Ernie Ford, Hank Williams, Link Wray dans un autre registre. On se demande si ce n’est pas de la contrebasse qu’on entend sur “Good Man”, les baguettes claquent, les chœurs s’immiscent et vous vous retrouvez plongés en douceur dans une dimension temporelle bizarre : tout est pareil mais différent. Psychédélisme chaloupé sur “Sweet Little Bird”, esprit punk déjanté à la Cramps pour “Bumble Bee”, difficile de définir précisément cet album, il faut l’écouter pour le croire, le ressentir mais surtout ne pas trop réfléchir. Alors tendez la joue, et montez le volume.

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