Hazy Malaze est avant tout le projet, le groupe d’un homme : Neal Casal. Passionné par la musique américaine dans sa pure tradition rock, celle qui s’influence du blues, de la country et de la soul, celle qui suinte une Amérique farouche, celle qui respire l’air sec des grandes étendues. Enfant, Casal traverse les Etats-Unis, balloté par le divorce de ses parents. A la manière d’un Jack Kerouac, la route a façonné la personnalité du jeune homme. A 13 ans les Rolling Stones entrent dans sa vie par l’intermédiaire d’EXILE ON THE MAIN STREET. Dès lors c’est irréversible, il sait qu’il sera chanteur.

Hazy Malaze

Il y a déjà quelques mois sortait le 3ème album du groupe d’americana Hazy Malaze. Retour sur cet album qui ne va pas marquer l’histoire du rock au fer rouge, mais qui est loin d’être désagréable.

 

Hazy Malaze est avant tout le projet, le groupe d’un homme : Neal Casal. Passionné par la musique américaine dans sa pure tradition rock, celle qui s’influence du blues, de la country et de la soul, celle qui suinte une Amérique farouche, celle qui respire l’air sec des grandes étendues. Enfant, Casal traverse les Etats-Unis, balloté par le divorce de ses parents. A la manière d’un Jack Kerouac, la route a façonné la personnalité du jeune homme. A 13 ans les Rolling Stones entrent dans sa vie par l’intermédiaire d’EXILE ON THE MAIN STREET. Dès lors c’est irréversible, il sait qu’il sera chanteur.

Après quelques petits groupes, il débute sa carrière solo dans le milieu des années 90. Un premier album prometteur, mais malheureusement la major chez qui il avait signé le largue… Pas facile la vie d’artiste. Pas découragé pour deux sous, Casal continue de composer et se dirige du coup vers un petit label indépendant. Quelques albums plus tard, un certain succès, des tournées en Europe, Neal décide de créer un groupe à côté, à savoir Hazy Malaze. Leur premier album voit le jour en 2003.

 

 

 

Retour quelques mois en arrière, pour la sortie de leur troisième opus, CONNECTIONS. D’entrée de jeu, on avoue être perplexe, car Neal Casal nous offre un titre étonnant, “Get Free”. Il sort des sentiers battus americana pour nous proposer un morceau genre rock anglais indie, assez entraînant. Le morceau est plutôt agréable, mais on s’attend plutôt à un nouveau groupe branché en « the » pour ce style là. Fort de contrastes, dès la deuxième plage Neal Casal retourne à ses racines blues pour “On The Tarmac”. Plus lent, plus américain, avec l’harmonica pour couronner le tout, on change vraiment d’ambiance. Le reste de l’album est d’ailleurs dans cette ambiance très américaine, très bluesy, mais c’est vrai que l’on sent parfois une envie de modernité et d’être à la page. Certaines parties vocales très linéaires sonnent modernes. Comme si Neal avait le cul entre deux chaises.

 

Rien de révolutionnaire

 

Hazy Malaze n’est pas encore un groupe de pop rock anglais, n’exagérons rien. Le filon blues rock US sied parfaitement à Casal. Des titres comme “Josephine” ou “Connections” sont bien loin de la scène londonienne.
Tous ces morceaux blues-rock se laissent facilement écouter, c’est agréable. Neal Casal trouve des mélodies plaisantes et assez gaies. Il y a des atmosphères plus légères que d’autres (voir clip ci dessous) et parfois de bons riffs bien rock. Ni plus ni moins. C’est vrai qu’il n’y a rien de révolutionnaire là-dedans et pas 10’000 trucs à dire. Hazy Malaze a souvent été comparé aux géniaux Black Crowes. Il y a certes quelques similitudes, mais beaucoup moins de groove et d’amplitude que chez les corbeaux.

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One comment

  1. JE SUIS UN “FAN” depuis lontemps de Neal casal et du groupe HAZY MALAZE et participant a la programation sur une salle a Tremblay en France je serais interreser par les éventuelles conditions de concert du groupe merci d’avance HERVE FLOTTERER

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