2, nouvel album de Grinderman récemment sorti sur le label Mute, présentait un super groupe pas vraiment vieillissant. Et dire que ce projet ne devait pas faire long feu. Retour sur ce 9-titres. On aura pu accumuler ces dernières semaines les coupures de presse relatives au projet parallèle du grand Nick Cave, Grinderman. On aura tout dit sur ce membre de la confrérie des derniers pilliers d'un rock tremblant sur ses bases, à l'agonie par moment alors qu'il courbe l'échine devant ses multiples violations électroniques (au mieux). On aura aussi pas mal ricané devant le mauvais goût des pochettes du super quatuor. En revanche, on n'aura pas vraiment partagé l'avis de tout le monde devant ce deuxième album. Un album qui reste de haut niveau, on n'a pas affaire à des kids aux manettes, remarquez. Il y a de très belles choses comme sur le fumeux "When My Baby Comes" ou l'ouverture "Mickey Mouse and the Goodbye Man". La décharge électrique est bien présente, mais le danger n'est pas des plus grands. Honnêtement, on préfère de loin la collaboration de l'Australien avec Warren Ellis sur le double album WHITE LUNA

Grinderman

ROCK 2, nouvel album de Grinderman récemment sorti sur le label Mute, présentait un super groupe pas vraiment vieillissant. Et dire que ce projet ne devait pas faire long feu. Retour sur ce 9-titres.

On aura pu accumuler ces dernières semaines les coupures de presse relatives au projet parallèle du grand Nick Cave, Grinderman. On aura tout dit sur ce membre de la confrérie des derniers pilliers d’un rock tremblant sur ses bases, à l’agonie par moment alors qu’il courbe l’échine devant ses multiples violations électroniques (au mieux). On aura aussi pas mal ricané devant le mauvais goût des pochettes du super quatuor. En revanche, on n’aura pas vraiment partagé l’avis de tout le monde devant ce deuxième album. Un album qui reste de haut niveau, on n’a pas affaire à des kids aux manettes, remarquez. Il y a de très belles choses comme sur le fumeux “When My Baby Comes” ou l’ouverture “Mickey Mouse and the Goodbye Man”. La décharge électrique est bien présente, mais le danger n’est pas des plus grands.

Au risque de fâcher

Honnêtement, on préfère de loin la collaboration de l’Australien avec Warren Ellis sur le double album WHITE LUNAR, remarquable somme créative. Ceci même si Cave étonne avec la ballade “What I Know”, ou nous dégourdit la nuque sur “Heathen Child”. Pour le reste, du Grinderman correct, encore une fois excellent au vu de la concurrence, mais pas de quoi garder ce disque dans les mémoires incommensurables des fans de rock. Voilà qui est dit, au risque de fâcher.

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