Au programme du Festival De La Paille 2024, MC Solaar, Matmatah, Vladimir Cauchemar, Naâman, Asian Dub Foundation, Mentissa, mais aussi Voyou, Johnny Mafia, bref vous l’aurez compris, il est temps de prendre une place et de venir vous jeter une bière locale (une bonne bouille par exemple !) dans le gosier.
]]>Le festival se déroulera sur 2 jours. 14 groupes sont attendus dont en tête d’affiche rien de moins que les très énervés Mass Hysteria ou encore Les Tambours du Bronx. Pour les personnes souhaitant se délécter d’un stoner planant et angoissant, Orange Goblin sera de la partie mais aussi les blackmetalleux marseillais d’Acod (chroniqués ici : https://www.lordsofrock.net/hellfest-2023-premiere-partie-jeudi-15-et-vendredi-16-juin/ )
Un très chic week-end en perspective donc, à ne louper sous aucun prétexte.
infos& billetterie:
Les 24 et 25 Août 2024 à Saint-Flour ( Cantal)
]]>29-30-31 Mars – Festival On n’a Plus 20 ans VIII – Fontenay le Compte (85)
11-12-13-14 Avril – Festival La Corde Raide – Pont-Chateau (44)
14-15 Juin – Les Feux de l’été – Saint Prouant (85)
4-5-6-7 Juillet – La Nuit de l’Erdre – Nort sur Erdre (44)
28 Juin au 19 Juillet – Le festival de Poupet – Saint Malo du bois (85)
4 au 7 juillet – Eurockéennes de Belfort – Belfort (90)
19 au 21 Juillet – Les Escales – Saint Nazaire (44)
15 au 18 Août – Motocultor Festival – Carhaix (56)
15 au 18 Août – Cabaret Vert – Charleville Mézières (08)
21 au 25 Août – Rock en Seine – Domaine National de Saint Cloud
Et pour mieux vous y retrouver et choisir les festivals les plus proches de chez vous, voici une carte avec les festivals cités et plus encore. On pourra s’y croiser autour d’une binch’, notamment sur Rock En Seine, Poupet et Les Feux de l’été. Let’s Rock !
]]>“16 Dreams a Minute” est disponible depuis une petite dizaine de jours, et on vous propose d’en découvrir un tout nouvel extrait : “Adios”. Cette galette est la première à paraitre sans la présence d’Arnaud, bassiste historique du groupe. Le groupe sera un peu partout en France à partir de fin mars pour justement apporter jusqu’à vos oreilles ce Stuck In The Sound 2024. Bonne écoute.
]]>Jugez-plutôt : Saxon ce sont 48 années de carrière, 24 albums studios solides, mais aussi, 11 lives, un nombre ahurissant de « compiles », une stabilité de line-up depuis près de 25 ans avec quelques allers-retours notamment aux baguettes, et un taulier, Biff Byford, qui affiche une classe insolente à l’âge de 73 ans (depuis quelques jours!).
Que cela soit dit, je ne serai pas objectif ici. On parle d’un de mes précieux dans le giron du British heavy « métaule ».
Ce Hell, Fire And Damnation est un album qui ne faiblit pas en qualité. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’après avoir publié son Carpe Diem en 2021, le combo nous réserve une surprise de taille : l’arrivée du géant Tatler qui n’est rien de moins que le patron de…Diamond Head. Ça c’est fait !
Cet album aborde le thème du chaos humain et de la punition sur fond de bataille entre le bien et le mal. Si le groupe évolue encore et toujours sur un segment heavy, il faut dire qu’au niveau son, rien ne faiblit. À l’écoute de l’excellent « 1066 » on retrouve les guitares tranchantes, les harmonies et bien entendu, le thème de prédilection : l’Angleterre ! Comme toujours, le grand Biff touche les étoiles avec sa voix mi-heavy mi-rauque, mais solidement ancrée dans les harmonies « Pirates Of the Airwaves ». Le son de ce Hell, Fire And Damnation n’est pas sans rappeler les dernières productions du Priest mais aussi un Powerwolf dans l’intensité générale, sans qu’on se trompe d’aucune manière sur les intentions.
À l’évidence, l’excellente pochette signée par Peter Sallai semble sortie d’une oeuvre de Faust, logique me direz-vous puisqu’il s’agit du thème du bien et du mal.
Saxon sait prendre ses distances avec ses précédents albums en proposant, des moments différents et on retiendra ici « Madame Guillotine » où la voix de Biff, impressionnante, n’est pas sans rappeler un certain Iced Earth dans l’intention avec des tempi lourds. L’ensemble est d’une sacré solidité. La Mainstage tremblera d’ici peu.
]]>J’avais 18 piges et une énorme trique à l’idée d’aller me fracturer la nuque (et celles des autres aussi !) en concert sur ces sons roboratifs et entêtants. Triste n’est-ce pas ?
Quelque 4 ans plus tard (2004) les américains publiaient The End Of Heartache sur lequel excellait l’immense Howard Jones.
Il m’aura fallu trois ans de plus pour entendre quelque chose d’équivalent en termes de sensations avec les homologues américains de Whitechapel, je parle bien sur de The Somatic Defilement (2007).
Que les choses soient dites : en termes de deathcore Whitechapel dit la loi. Parfait hybride entre le punk et le death, les breaks furieux, emmenés par des riffs lourds, voire ultra-lourds, mettent au tapis la plupart des combos qui cherchent à atteindre ce niveau d’intensité. Évidemment il est toujours possible de mettre la barre brutale un peu plus haute avec les russes de Slaughter to Prevail (présents à l’édition 2024 du Hellfest) ou encore en termes de raffinement technique avec The Faceless et son mentor (gourou?!) Michael Keene.
Bref, si ce sous-genre est devenu un genre à part entière avec ses chapelles et ses curés, en presque 20 ans d’existence, je crois pouvoir dire qu’on tient là l’une des plus grosses révolutions depuis le trash ricain, tant ce style a apporté en termes de son, composition, gimmicks, attitudes. On peut dire que Whitechapel, porte bien son nom en se posant comme les papes du deathcore. D’ailleurs, qu’on parle de Deathcore, métal moderne, screamo, crunkcore, les américains sont partout et nulle part.
Ce dernier album live nous livre un témoignage solide, faisant la part belle, pour l’essentiel, aux deux derniers albums : The Valley et Kin.
Ce live enregistré en 2022 est intense, puissant, brutal, mais sombre, et ça n’est pas le très lourd « When a Demon Defiles a Witch » qui ouvre le bal qui nous fera dire le contraire. Les riffs de guitare déchirants, de Ben Savage et Alex Wade nous donne le tournis en moins d’une minute. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le très en forme Bozeman nous livre une prestation gutturale, massive et ténébreuse. Les growls profonds « Brimstone » emmenés par l’alternance de mélodies accrocheuses, limites « post » et les riffs palm mutés contribuent à la construction de l’impressionnante identité sonore du combo.
Le propos s’assagit quelque peu avec « Hickory Creek » : voix clean, riffs qui trainent, mélodies suaves, je l’ai dit, les américains sont partout et nul part.
« Anticure » et « Orphan » sont du même acabits puisqu’ils voient les ricains s’adonner à l’exercice de la balade avec beaucoup de conviction, non sans rappeler un certain Parkway Drive.
Seule petite ombre au tableau, les changements assez récurrents aux futs ces dernières années.
En effet, à ce jour, difficile de dire lequel des deux monstres, Rudinger ou le musculeux Ben Harclerode prendra le trône ! Et Dieu m’en est témoin : on ne badine pas avec les baguettes !
Comme je le disais au début de cette chronique, ce sous-genre est certainement le plus novateur de ces vingt dernières années. Une pierre de plus à l’édifice avec cet album live qui sortira donc le 26 janvier.
]]>Le temps de prendre une bière et de rentrer dans cette salle géante, voilà que Frederic Fromet est déjà sur scène avec deux invités surprise, Doully et Emeric Lomperet. J’entends quelques tubes comme “Je suis bobo”, et une belle parodie de Saez “On va tous crever” ; quelques minutes qui me permettent de régler mon appareil. Non seulement cette une soirée sous le signe de la folie, de la joie mais aussi politiquement de gauche.
Les 2 groupes entrent en fanfare sur la scène devant une foule déchainée, prêt à faire la fête. La scène du zénith a beau être géante, ça en fait du monde ! On compte 7 personnes pour les Marcel, et 4 chez les Fatals, plus tous les instruments, on se demande comment ils vont se déplacer.
Comme dit précédemment, le concept de ce concert est unique. Alors comment cela va-t-il se passer ? On s’attendait évidemment à de gros tubes, et bien le mot était faible ! Ce fut 3h30 de show sans interruption, un vrai marathon. Une setlist d’une quarantaine de titres joués en alternance, 5 des Marcels chantés par les Marcels, puis 5 des Fatals chantés par les Fatals, et ainsi de suite, je vous laisse retrouver la setlist complète en fin d’article. Quelques titres ont été revisités pour l’expérience Megateuf.
Après une première alternance qui a chauffé la salle, on découvre une version très reggae de “L’amour à la française”. Ce mix version Fatal et son Orchestre rend la chanson touchante. Les touches de cuivre apporté par les Marcels ajoutent un petit quelque chose aux chansons rock des Fatals comme “Tellement de gauche”. Plus tard dans le concert, un autre mix fera sensation, un bluk, c’est un black zouk, nouveau style inventé pour l’occasion qui fera un “Goldorack” au nuance de zouk machine.
Évidemment un concert avec les Marcels et les Fatals veut forcément dire beaucoup d’interaction avec le public, et on adore ça ! C’est, à mon sens, ce qu’il fait que tu vas passer une super soirée en concert. Dans ce paragraphe, je vous partage celle qui a le plus retenu mon attention. Le concert était à Nantes, quel genre de débat à la con pourrait provoquer le public ? Oui tu le sais, est-ce que Nantes c’est en Bretagne ? Meilleur introduction ever pour “A la vie, A l’armor”, Paul demande à voir les drapeaux bretons, mais il ne s’attendait pas à les recevoir dans la tronche. Le voilà chantant avec 3-4 drapeaux bretons sur lui. L’avantage d’avoir plus d’instruments sur scène, et notamment des instruments à vent, c’est que cette chanson s’est terminée avec un air de flûte rendant le ton Breton encore plus intense.
La scénographie est une notion importante aussi bien pour les Marcels que pour les Fatals. On a pu voir Mouloud enfiler le costume de “Djembé man” et d’un soviet sur “Mon père était de gauche”. Les artistes se sont relayés, se sont mélangés, l’un complète l’autre dans une harmonie parfaite. Et pour les classiques des Marcels, tout le monde est sur scène. Sortons le bateau, c’est parti pour “Brrr au début elle est froide”, il aura fait le tour de tout le public du zenith en chavirant 3 fois, mais c’est un bateau costaud qui se remet en place facilement.
Le concert touche à sa fin, “Les vaches” résonnent dans la salle, repris par un public aux anges. Le genre de soirée nécessaire pour tuer la morosité. Merci les gars !
]]>Alors, dès l’annonce de la tournée j’étais folle. Et vous savez quoi, il reste des places, alors rejoignez moi au zénith de Nantes samedi prochain (le 13 janvier). Voici le lien pour prendre vos places, en fosses de préférence pour mieux profiter de l’ambiance. Et n’oubliez pas vos perruques fluo, boas et tee shirt à paillette rose.
]]>En effet, le combo formé en 2013 est composé de certains membres, de rien de moins que Killswitch Engage et Ex-All That Remains, notamment.
À la première écoute cet album est une explosion d’énergie et de puissance qui mélange habilement thrash mi tempo à la sauce ricaine avec un hardcore moderne surtout au niveau des vocaux. À la sortie on obtient un tourbillon de riffs agressifs et des rythmes efficaces tantôt lents tantôt mi-tempo, qui ne versent pas pour autant dans la facilité.
Si « Behead the King » assène un bon uppercut on perçoit des éléments de metal classique avec l’énergie punk « From the Rafters » qui ne sont pas sans rappeler un certain Destruction. Evidemment difficile de réduire cet album à du trash ou du hardcore.
C’est à l’aide d’une seconde écoute, que les thèmes sombres et introspectifs se révèlent, ceux qui traversent ce disque notamment avec « Praise the War Machine » dans un mélange entre une voix à la Biohazard et une basse à la Converge dans un son résolument moderne.
Le dénominateur commun de ce disque est cette basse lourde qui soutient solidement les 12 morceaux de ce disque. Difficile cependant de comprendre si les palm mutes, les harmoniques et les pont rapides et décousues « à la Slayer », notamment avec « An Iron Age », doivent nous amener à ranger ce disque au rayon trash ou hardcore tant les voix sont puissantes et (très) agressives.
L’auditeur choisira, c’est une évidence.
Les choix de Dorine
Top albums :
Révélation de l’année : Void Shelter. Un jour, une collègue me dit “mais attend il y a Vincent qui a monté son groupe, viens écouter ça à Cholet”, et j’ai été tout de suite conquise par la voix, et le style proche à du Placebo.
Morceau coup de cœur : Skip The Use/Lou Sirkis – “Tout contre nature”, je l’ai écouté en boucle dès sa sortie, c’est un concentré de rock engagé.
Meilleur concert : Ska P au festival “On n’a plus 20 ans” (Fontenay-le-Comte). Nostalgie quand tu nous tient. Les gars ne sont pas tout jeunes mais qu’est-ce que ça envoie ! Ils sont restés largement au niveau.
Les choix de Damien
Top albums :
Révélation de l’année : Premier Métro, des petits frenchies qu’on a découvert à Saint Cloud. Ca sent bon la pop à paillettes.
Morceau coup de cœur : The Hives – “Bogus Operandi”, écouté très précisément 12628 fois depuis sa sortie en mai dernier, le clip n’ayant été visionné que 7541 fois par contre.
Meilleur concert : Turnstile à Rock en Seine. Mais pourquoi faire passer les gars en début de festival voyons ?!
Pour terminer en fanfare, on vous laisse découvrir notre playlist 2023, qui en fin de compte ne comporte aucun morceau de fanfare. Bonne écoute !
]]>