Elliot Murphy

Pour moi chroniquer du Elliot Murphy c’est un peu spécial car il fait partie de ces musiciens que j’écoute (en secret) avec Bob Dylan, Brassens, Iggy Pop, Elvis et Neil Young et qui agrègent à leur musique de la poésie et de la romance réaliste. Incontestablement Murphy fait partie des très grands.

Le disque enregistré au légendaire club Rockwood de New York en 2011 nous offre un pur moment de folk-rock-blues Americain. Si la référence à Fitzgerald (l’écrivain pas le président assassiné qui prenait de la cocaïne sur les fesses de la sublime Marilyn Monroe…) est une constante dans l’œuvre du guitariste, il y a aussi cet immense amour pour le blues et la musique du King "A Touch of Mercy" "On Elvis Presley's Birthday" "Poise ‘n Grace" et ce respect pour la musique américaine "Last of the Rock Star" qui vous donnera l’envie d’aller vous saouler dans un bar du fin fond de l’Arizona ( j’ai testé pour vous !) avec sa guitare grattée à la Knopfler. Un moment intense.

 

 

À noter également la collaboration avec Olivier Durand guitariste français de talent. Ce gars là aurait pu sortir d’un rade des states mais non, c’est un gars bien de chez nous. La paire de gratteux nous offre des réalisations sonores très habitées, sèches et pénétrantes.

Un disque intense, chaleureux mais retenu, jamais dans l’excès. À découvrir pour ceux qui ne connaissent pas et pour les autres à écouter en buvant un whisky sec accompagné d’une bonne cigarette brune !

 

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