Dolorean

Pour les références, les ressemblances artistiques et les inspirations, on dit qu'il y'a un peu de Neil Young dans ce Dolorean, voir une dose de REM, surtout lorsqu'on parle de vocalises.  "How Is It," par exemple, aurait pu être interprété par Michael Stipe sans que la comparaison ne soit usurpée; idem pour "Sweet Boy", deux ballades intelligentes dans un contexte difficile puisqu'engorgé d'artistes aux apparats similaires. L'amalgame avec le célèbre échevelé de REM est probante et là encore, pas de publicité mensongère, juste une ressemblance assidue.

The Unfazed de Dolorean. Ou le voyage attendu dans l'antre des USA, du Portland, la Cité des Roses, son romantisme enfoui et ses effluves aseptisées au rock, à la Elliott Smith. Sans bousculer la hiérarchie, sans réveiller la fourmilière, THE UNFAZED est divertissant, à défaut d'être innovateur. Mais c'est peut-être ici que réside la force qui forge le succès de Dolorean: les arrangements de piano, la guitare accompagnatrice, cet orgue équilibré et cette basse pesante – comme dans "Black Hills Gold" –, ou des attributs qui ornent un disque brut, tout à l'honneur du quartet, qui accompagne, le temps des étés, l'auteur-compositeur Damien Jurado en tournée.

 

"Sans publicité mensongère"

 

Bien plus qu'un simple album, ce dernier Dolorean est un voyage tantrique, une joyeuse ballade en zone trouble, étrennée par "Thinskinned", le titre qui ouvre le bal d'un album et qui engage dans les tréfonds des USA. On peut encore se passionner pour "If I find love", un soubresaut d’amour dans un album qui aurait pu en être l’éponyme. Sans publicité mensongère, encore et toujours.

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