Ah l'affreuse chose que voila, ah l'erreur, ah l'horreur contre nature. Si Benoit XVI y était déjà, il s'en retournerait dans sa tombe. Voila que l'industrie du disque, plus a une expérience près pour essayer de se sauver du naufrage qui se profile de plus en plus inexorablement, voilà donc que l'industrie balance comme ça sur le marche le fruit d'un croisement dont même les savants les plus fous n'ont jamais rêvé. Provocation ? Délire de savants sud-américains aux racines germaniques ? Simple inconscience ? Allez savoir...

Beast

Retour sur un album complétement barré. Pour cela, il faut aller chercher cette créativité chez nos amis canadiens. Beast, un album éponyme, un groupe surprenant, une aventure lyrique et électronique qui n’a pas laissé indifférent notre journaliste.

 

Ah l’affreuse chose que voila, ah l’erreur, ah l’horreur contre nature. Si Benoit XVI y était déjà, il s’en retournerait dans sa tombe. Voila que l’industrie du disque, plus a une expérience près pour essayer de se sauver du naufrage qui se profile de plus en plus inexorablement, voilà donc que l’industrie balance comme ça sur le marche le fruit d’un croisement dont même les savants les plus fous n’ont jamais rêvé. Provocation ? Délire de savants sud-américains aux racines germaniques ? Simple inconscience ? Allez savoir…

 

Toujours est il qu’ils l’ont tenté! Quoi? Hey bien l’improbable croisement entre un gorille en rut et une chanteuse alcooliquement choucroutée. Enfin, plus précisément, la rencontre entre les bidouillages electro dansant d’un Gorillaz et d’une voix gorgée de soul qui n’est pas sans rappeler Amy Winehouse. Tout y est on s’y croirait: western léthargique (Out of Control, Ashtray) faisant office de single radio friendly, beats electro hip hop, ambiance urbano funky, chœurs gospel (Mr. Hurricane), rencontres du 3ème type (City), relecture dancehall des Spice Girls (Satan), tout on vous dit, mélange d’ingrédients improbables qui mis ensemble paraissent une évidence et s’apprivoisent dès la première écoute.

 

L’improbable croisement entre un gorille en rut et une chanteuse
alcooliquement choucroutée

 

Au milieu de cette étrange mixture on voit parfois remonter à la surface des éléments des plus inattendus, ici un refrain tout droit sorti d’un inédit d’Alice in Chains (Devil), des bouts de BO de James Bond (Finger Prints, Dark Eyes), et milles autres surprises qui rendent ce disque unique et qui confèrent à la monstruosité perçue de prime abord une beauté fascinante et hautement addictive. Oreilles blasées, n’hésitez plus un instant et embarquez dans cet ovni sonique.

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