Un nouveau groupe dans le monde du rock! The Automatic, un groupe de jeunes anglais (comme c’est original !) encore étudiants qui préfèrent se prendre des cuites en tant que rockstars plutôt que de draguer à la bibliothèque, entre deux révisions. On les comprend, d’un côté. Alors, le résultat ?

The Automatic

Un nouveau groupe dans le monde du rock! The Automatic, un groupe de jeunes anglais (comme c’est original !) encore étudiants qui préfèrent se prendre des cuites en tant que rockstars plutôt que de draguer à la bibliothèque, entre deux révisions. On les comprend, d’un côté. Alors, le résultat ? C’est pas très nouveau, mais c’est un bon début. Dans la même veine que The Hives, The Dead 60’s ou Kaiser Chiefs. Le groupe est dynamique comme une portée de jeunes chiots, l’album dynamisant comme un bon vodka redbull et vu qu’a priori c’est le but (ils ont annoncé qu’ils ne voulaient pas écrire de jolies ballades), il n’y a pas à se plaindre! De bons tubes, de bonnes mélodies, des arrangements incontestablement dans le vent des années 2000. Un combiné traditionnel de guitare/basse/synthé/batterie, des voix enrouées juste comme il faut. Ce n’est pas du tout beau tout propre, ça ne peut pas plaire à un public pas averti, mais sur scène ça doit être sacrément bien. The Automatic, qui se réclament d’influence de Blur, Manic Street Preachers (on voit pourquoi) ou encore de Queen (là on voit moins…), ont quand même leur place au panthéon des premiers albums surprenants et réussis, et ce n’est pas peu dire!

    Tout commence par un titre, "That’s What She Said", destiné à être sans parole, mais sur lequel on ne regrette pas d’entendre la voix éraillée de Rob: un titre qui réveillerait un mort, pardonnez l’expression… "Raoul", le titre numéro deux (non pas le chien du groupe !) est un tantinet plus pop, mais ne nous y trompons pas, ce n’est pas l’objectif et on se laisse à chantonner "Hehehe" avec eux sans même s’en rendre compte. "You Shout You Shout You Shout" est un peu la suite du précédent question musique, sinon ils crient, d’où le nom ! Ensuite, toujours aussi énergique, un petit côté The Rakes style "Violent" ou "Retreat", dans le trash et la répétition, pour "Recover". "Monster" n’est plus à présenter, ceux qui ne l’ont pas encore entendu doivent vivre sur une autre planète, parce qu’on l’entend tout le temps partout et qui, en scène, doit valoir la sauvagerie de l’incontournable "I predict a Riot" des Kaiser Chiefs. Les guitares saturées de l’intro d’"On The Campaign Trail" sont à souligner, car elles rappellent le deuxième album de Kasabian, Empire. "Team Drama", la neuvième et antépénultième plage, sonne un peu électro, et ce son donne un autre ton à la fin de l’album, ton qui se confirme avec "By My Side" et "Rats", les deux derniers morceaux.

Une bonne nouveauté, on attend le second album avec impatience. Mention spéciale à la bd du livret, le monster bar est d’un alternos à faire fuir tous les freaks!

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