Primal Scream étant ce qu'il est, nous savons tous que l'équipe à Bobby Gillespie a plus d'une corde à son arc et n'en est pas à son coup d'essai. Il leur a suffi de débrancher la Roland 505 et de plugger la Gibson dans un vieux Vox - ou quelque chose comme ça - pour sonner vintage. Ils ont ressorti la recette de l'époque "Cry Myself Blind", "Rocks Off" etc. Et comme chacun sait que la recette marche, cela donne un résultat à la hauteur.

Primal Scream

Une sélection Lords of Rock:

"Les p’tits gars, il va falloir sérieusement penser à revoir vos compos. Vos bidouillages électro, c’est cool, vous vous êtes bien amusés, on a tous vu que vous saviez faire joujou avec vos machines, mais le moment est venu de penser à vendre des disques. Regardez les Dandy Warhols. Ils ne trahissent pas leur credo, ils sont cools, et ils vendent. Démerdez-vous pour faire un truc à leur sauce !" Ainsi parlait le responsable-produit à queue-de-cheval.

Primal Scream étant ce qu’il est, nous savons tous que l’équipe à Bobby Gillespie a plus d’une corde à son arc et n’en est pas à son coup d’essai. Il leur a suffi de débrancher la Roland 505 et de plugger la Gibson dans un vieux Vox – ou quelque chose comme ça – pour sonner vintage. Ils ont ressorti la recette de l’époque "Cry Myself Blind", "Rocks Off" etc. Et comme chacun sait que la recette marche, cela donne un résultat à la hauteur.
"Country Girl" est un titre intemporel qui, par conséquent, ne suit aucune mode mais lorgne plutôt méchamment du côté des Stones époque Exile on Main Street. Comme à peu près tout l’album, d’ailleurs. "Nitty Gritty" est plus country mais toujours dans la même veine. Vient ensuite "Suicide Sally & Johnny Guitar" : bien que les mélodies vocales du chanteur soient parfois un peu gauche (notamment dans l’intro), ça fait partie du truc. Tout décolle ensuite. Mélange de guitares acoustiques, d’un good old overdrive, une bonne mélodie et le tour est joué ! Pas vraiment de morceaux à jeter sur cet album. Même un titre sort du lot : "Little Death" avec ses mélodies indiennisantes, sa cithare et tout le tremblement, ce qui confirme le côté rétro de ce Riot City Blues. Riot ? Oui, clairement. Et pas besoin d’hurler comme un goret death-metalleux pour ça ! Blues ? Assurément, on  reste ici dans le "roots" traditionnel ! Primal Scream fait donc du riot blues. Du rock, quoi.

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