Originaire de Nantes, le trio composé de Rome, Bert et Nico sort son premier album autoproduit. Entre guitares saturées avec un son brut et timbre de voix rappelant Kurt Cubain, l’univers proposé par le groupe nous replonge plus d’une décennie dans le passé. N’y voyez pas non plus une copie de Nirvana, Hyphen a trouvé son territoire quelque part entre Sonic Youth et Elliot Smith pour la mélancolie et la noirceur proposée. Les plus érudits reconnaîtront même une once de Chokebore. Avec de telles références et influences, on ne peut que faire quelque chose d’intéressant. Et c’est vrai qu’on trouve quelques bonnes choses à se mettre sous la dent. Le premier titre "Serpentine" propose de belles montées en puissance, "Tunnels Lips" est aussi agréable, malgré le côté très sombre du morceau. Mais c’est sans doute avec "Without An Arm" que le groupe atteint son apogée. Sans batterie, mais avec un peu plus de gaieté

Hyphen

Originaire de Nantes, le trio composé de Rome, Bert et Nico sort son premier album autoproduit. Entre guitares saturées avec un son brut et timbre de voix rappelant Kurt Cubain, l’univers proposé par le groupe nous replonge plus d’une décennie dans le passé. N’y voyez pas non plus une copie de Nirvana, Hyphen a trouvé son territoire quelque part entre Sonic Youth et Elliot Smith pour la mélancolie et la noirceur proposée. Les plus érudits reconnaîtront même une once de Chokebore.

Avec de telles références et influences, on ne peut que faire quelque chose d’intéressant. Et c’est vrai qu’on trouve quelques bonnes choses à se mettre sous la dent. Le premier titre “Serpentine” propose de belles montées en puissance, “Tunnels Lips” est aussi agréable, malgré le côté très sombre du morceau. Mais c’est sans doute avec “Without An Arm” que le groupe atteint son apogée. Sans batterie, mais avec un peu plus de gaieté et une chouette mélodie, ce titre apporte un peu de fraicheur à l’album et plonge l’auditeur dans une ambiance plus feutrée et baba. Juste derrière “Breaking Out The Store” et son refrain accrocheur arrive à point nommé.  En fin d’album on trouve “You Don’t Know My Name” qui est aussi incontournable.

L’album d’Hyphen est assez brut, le mixage et les arrangements ne couvrent pas le son originel choisi par les musiciens. Entre post grunge et indie rock, Serpentine fait sa place dans le paysage musical français. Encore peu médiatisés, les Nantais ont une belle carte à jouer et le talent du leader Rome est évident. On devine les ambiances sombres sur scène, les montées de guitares électriques et la voix écorchée du chanteur qui déchire la salle devant un public captivé. Tout un programme.

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