Pour celles et ceux qui n’auraient pas pu aller voir Amel Bent au Pastrèsrock Oz’Arènes, il y avait ce week-end le Jval Festival à Begnins. Certes, le Jval est sensiblement plus petit, mais le cadre vaut autant le détour : terrain en terrasse au milieu des vignes avec vue sur le lac et les montagnes. La programmation était des plus alléchante, avec entre autre Erik Truffaz & Sly Johnson, Subway, Kassette et Polar.

Jval 2008

Pour celles et ceux qui n’auraient pas pu aller voir Amel Bent au Pastrèsrock Oz’Arènes, il y avait ce week-end le Jval Festival à Begnins (14, 15 et 16 août).
Certes, le Jval est sensiblement plus petit, mais le cadre vaut autant le détour : terrain en terrasse au milieu des vignes avec vue sur le lac et les montagnes. La programmation était des plus alléchante, avec entre autre Erik Truffaz & Sly Johnson, Subway, Kassette et Polar.
Le vendredi, malgré le temps maussade, la navette gratuite (= minivan + bénévoles) fonctionne pour emmener les quelques festivaliers sur le site. Ambiance: Julie Rocks U, c’est des gros riffs de guitares, des agités en puissance et un son qui déchire l’hymen de n’importe quelles chastes oreilles. Du stoner bien gras et pas tellement mélodique à consommer sans modération, pour tout fan de headbanging. Ca nous change des daubes mielleuses estampillées rock par on ne sait quel miracle. Ah Julie… rock moi sur la face, j’aime ça!
Juste le temps de boire une bière dans un gobelet consigné au bar couvert et voici qu’arrive Subway. Quatuor féminin, qui distille un rock un peu à la Dolly mais en plus couillu. Pas très original, mais ça sonne bien. Nonobstant que la chanteuse ait du chien, ce ne sont pas des canons de beauté. Mais bon, c’est pas ce qu’on leur demande, on n’est pas à la Star’Ac. La qualité musicale est là, les guitares crachent, la batterie frappe fort et c’est ce qui compte.
Samedi, la pluie n’est pas au rendez-vous, les festivaliers sont venus en nombre. L’ambiance est familiale et bon enfant. Kassette, jolie songwriter à la crinière ébène, avec sa voix presque rauque, nous transporte dans son univers. Tranquille, sans pour autant être mou, le concert  réchauffe l’auditoire. S’en suit un Polar très complice avec son public. Il enchaîne les morceaux, tantôt du dernier album en français que des précédents en anglais. Il nous gratifiera de ses deux tubes: «Au verso de ce monde» et «Le brasier», tout en finissant par une chanson en allemand. Il a l’air heureux d’être là et communique son bonheur avec nous.
Voilà, il est temps de rendre le gobelet consigné pour récupérer les deux francs et de retourner prendre la navette. Avant, un petit tour par les toilettes dont l’urinoir est pour le moins singulier : une tranchée de trente centimètre de profond, juste assez large pour deux personnes de front. C’est ce qui s’appelle «pisser au fond du jardin!». Rock’n’roll !
Le festival se solde sur un bilan globalement positif, il n’y a pas eu de problème majeur. Les artistes (ainsi que leurs agents) ont été très heureux d’y participer. Et après le rangement, ils plancheront sur l’édition 2009 qui gardera la configuration «deux concerts par soir, puis set de DJ». Dixit l’organisation.

PS : Les photos de ces quatres concerts sont en ligne dans la section… photos.

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