La programmation de ce jeudi n’allait pas attirer une foule de rockers déchaînés. Le Paléo est avant tout éclectique et ce jeudi était principalement axé sur le reggae et la world musique.

Paléo Festival 08

firewaterLa programmation de ce jeudi n’allait pas attirer une foule de rockers déchaînés. Le Paléo est avant tout éclectique et ce jeudi était principalement axé sur le reggae et la world musique. Toutefois, vos reporters de choc ont su lire entre les lignes du programme pour dégoter quelques bons concerts à apprécier.

En fin d’après-midi, les jeunes Toulousains de The Dodoz ont ouvert les festivités sous le Club Tent. Ce groupe prometteur et fort sympathique, influencé par les Strokes, joue du bon rock et prend beaucoup de plaisir sur scène. Déjà présent le soir d’avant, le quatuor a cette fois eu la lourde tâche d’attirer les premiers festivaliers présents sur le site.

Une fois cette mise en bouche terminée, la fin du concert des Neuchâtelois Moonraisers parvient jusqu’à nos oreilles. Le temps d’entendre le tube « Rise Up » et « Hotel California », version un peu plus roots que l’original des Eagles.

Un peu plus tard Asa (prononcez : Asha), une révélation dans la scène soul, encense le Chapiteau par sa douceur et sa magnifique voix. Notre sang bouillonnant, bientôt en manque de rock, jubile à l’arrivée de Firewater au Club Tent. Ces excellents musiciens arrivent à point pour un concert tonitruant. Le long périple sur les routes du monde du leader Tod A est désormais terminé, place à la scène, place au spectacle. D’entrée de jeu, « Hey Clown » annonce la couleur du concert. Festif et rock n’roll. De nombreux titres du dernier album The Golden Hour sont joués. Avec la charmante et talentueuse tromboniste, le charismatique percussionniste et le guitariste Uri Kinrot qui joue notamment avec Balkan Beat Box et Boom Pam, Tod s’est entouré d’une équipe de musiciens redoutables. Le concert se termine avec This Is My Life, superbe titre passant parfois sur Couleur 3.

dodozAprès un tel concert, on n’a pas la motive de percer l’énorme foule amassée au pied de la Grande Scène pour écouter Manu Chao. De loin, le spectacle de l’artiste a l’air sympa. Les titres choisis sont là pour ravir les festivaliers. Peu de titres du dernier album, mais des tubes et des tubes. En passant par la Mano bien sur, histoire d’être certain que tout le monde danse dans la foule. Toujours aussi bon dans les changements de tempo, une section cuivre remarquable, des messages pour le président des USA et voilà, la sauce prend. Bien joué vieux !

La suite de la soirée se passe à goûter et regoûter les spécialités Brésiliennes. L’éclectisme passe aussi par ça, la caipirinha…

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