Avant un concert très chaleureux, Brice, guitariste et Denis, Batteur nous accordent une petite interview. Evadez-vous en découvrant ce groupe Belge d’une originalité peu commune.

Girls in Hawaii

Depuis quand êtes-vous ensemble?
En 2002. Enfin, notre projet a commencé en 2001. Antoine et Lionel ont fait une maquette et ont envoyé des démos un peu partout et nous avons eu pas mal de propositions de concerts en retour.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Brice: Je suis le petit frère de Lionel et Christophe était un ami de mon frère.
Denis: Et moi je suis le petit frère d’Antoine. Nous avons rencontré Daniel à l’UNIF. Nous écoutions les mêmes groupes et nous avons commencé par des concerts dans des bars à 16-17 ans.

Pourquoi avoir choisi un tel nom de groupe?
Une bête blague! Un fantasme d’Hawaï. Là-bas, il y a le beau temps, les filles… Nous voulions nous évader de Belgique où il pleut tout le temps… Cela représente bien l’ambiance, conquérir un de tes rêves. Quand tu joues dans ta chambre sans tes parents, se faire plaisir, s’évader.

Quelle est l’évolution entre votre premier album, From Here to Here et ce deuxième, Plan your escape?
Nos tous premiers morceaux, nous les avons écrits en hommage à toutes nos influences. Notre premier album était assez frais et naïf. Il avait moins de profondeur. Les morceaux étaient jetés sur le vif. Mais notre nouvel album est plus mature, nous nous sommes découverts musicalement. Il est plus dense et moins immédiat. Ce sont plus des morceaux d’ambiance. Ils sont plus complexes, il y a plus de prise de son et il est plus introspectif.

Enfant, qui étaient vos idoles ?
Boris: Alors moi, Michael Jackson.
Denis: Et moi Queen. C’était une étape importante de notre vie.

Et maintenant?
Radiohead, PJ Harvey et Noir Désir. Une vague de groupes indie Américains comme Cat Power et aussi les groupes qui font de la musique super sincère, enregistrée avec des petits moyens chez eux, bourré d’émotions, avec deux-trois instruments pourris.

Comment définissez-vous la musique?
Denis: C’est une manière super thérapeutique et agréable quand tu es jeune de vivre ton quotidien. Quand tu es perdu, quand tu n’as pas confiance en toi, c’est bon pour les relations entre amis et avec la famille. C’est un réservoir hyper important. C’est une sorte de journal intime. C’est libérateur et canaliseur.

Chocolat suisse ou chocolat belge?
Denis: Hou bonne question… je ne suis pas très chocolat. Je suis plutôt fromage et salami. Mais pour le fromage, c’est le fromage suisse. Quand nous venons en suisse nous nous réjouissons toujours de manger de la raclette!

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