Et si pendant les années 80 il y eut malgré tout de bonnes choses? Et si les corbeaux avaient finalement laissé quelque digestif aux générations futures? Et si les années 80 finalement n’étaient pas si horribles, et que les immondes épaves telle que Indochine n’étaient finalement qu’un mauvais souvenir?

These New Puritans

Et si pendant les années 80 il y eut malgré tout de bonnes choses? Et si les corbeaux avaient finalement laissé quelque digestif aux générations futures? Et si les années 80 finalement n’étaient pas si horribles, et que les immondes épaves telle que Indochine n’étaient finalement qu’un mauvais souvenir?
Après avoir potassé sagement toutes ces questions, la réponse fut claire: oui, dans les années 80 nous avons eu droit à d’excellentes formations. Quel rapport avec These New Puritans, groupe fondé en 2006, qui sort son premier album, conquiert le monde en 2008? Et qui probablement aura disparu en 2013, après avoir sorti un troisième album digne de Paradize, de qui vous savez. Le rapport est clair, et assez facilement décelable à l’écoute de Beat Pyramid qui est sorti le 28 janvier sur le label indie limite maqué avec le NME, le néanmoins très bon Domino, maquereau de perles telles que Animal Collective.
Gang Of Four
, Joy Division, Public Image Ltd. ou encore The Fall. Voici quelques légendes des années 80, qui peuvent permettre de situer le style de nos quatre Anglais, qui ont d’ailleurs joué pour un défilé Dior à Paris en 2007. D’après le NME – encore lui – le chanteur gémirait comme Ian Curtis sur scène. Question étiquette, c’est assez éloquent. Moins bling bling que Klaxons et plus électro que The Rakes seraient les comparaisons actuelles. These New Puritans, sans être d’une originalité extrême, manient bien la recette, surfent sur le revival actuel et pourront tranquillement écouler leurs mètres cubes de cds à tout bon fan de pop indie qui se respecte. Encore une fois l’histoire se répète, chaque fois on veut ne pas les aimer, ne pas les considérer pour tenter de se démarquer, mais au final notre jugement est tout autre. On tape du pied avec « Elvis », on adopte « Numerology » ou encore « Colours » dès la première écoute. N’est-ce pas la définition d’une certaine classe?

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