lors qu’on ne cesse d’étiqueter les groupes dans une catégorie ou un genre musical, New Model Army navigue depuis plus de 25 ans dans l’univers rock au sens large du terme sans vraiment rester fixer sur un style précis. L’indépendance et la liberté artistique pourraient être leurs seuls mots d’ordre.

New Model Army

Alors qu’on ne cesse d’étiqueter les groupes dans une catégorie ou un genre musical, New Model Army navigue depuis plus de 25 ans dans l’univers rock au sens large du terme sans vraiment rester fixer sur un style précis. L’indépendance et la liberté artistique pourraient être leurs seuls mots d’ordre. Relativement peu médiatisé, NMA est un de ces groupes qui n’a jamais hésité à expérimenter, que ce soit au niveau des sons, des technologies, des mélodies ou des attitudes scéniques. À la tête du groupe, l’infatigable et légendaire Justin Sullivan qui porte et dirige les opérations en véritable chef d’orchestre.
En août dernier, les Britanniques sortaient leur dixième album High seulement deux ans après Carnival, qui n’avait pas convaincu tout le monde. Or, cette fois les adeptes devraient être satisfaits du dernier petit nouveau. Nous parlions d’expérimentation, Et bien pour cet opus, Sullivan a recruté un nouveau guitariste, Marshall Gill, spécialisé dans le blues. Ce nouveau membre n’est pas anodin dans la réussite et l’efficacité de l’album.
Un riff accrocheur et énergique lance le disque avec «Wired». Malgré les années qui filent, nos amis de Bradeford démontrent qu’ils ont encore la motivation de faire du bon rock qui bouge. Les mélodies et arrangements plus élaborés arrivent ensuite avec notamment le titre éponyme. Très bon morceau, planant (comme son nom l’indique), un tantinet stoner. En cinquième position on retrouve «Dawn», avec une basse groove monstrueuse. La voix rageuse de Sullivan s’accorde très bien avant de finir tout en douceur. Encore un riff terrible et continu sur «All consuming fire», que Pantera aurait pu jouer avec un son différent.
Parmi les genres que NMA est capable de faire, il y a entre autre le folk. Preuve à l’appui avec le très bon «Into the wind». Il sonne très folk au commencement et la disto fait petit à petit sa place pour finir en apothéose grâce notamment aux solos de Marshall. L’album se clôt par un rageur «Bloodsports», véritable hymne rock.
Les textes et thèmes abordés au long de l’album sont assez classiques, entre guerre, religion et politique. Justin Sullivan exprime son dégoût face aux grandes institutions qui gouvernent notre monde actuel.

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