Attention évènement ce jeudi à Fri-Son, avec la venue des légendaires Dinosaur Jr. On ressort les vieux t-shirts de Butthole Surfers, Lemonheads et consorts à chemise de bûcherons, et hop direction Fribourg. Le but : admirer les auteurs d’une pièce angulaire du rock indie: le monstrueux « You’re Living All Over Me », le tout dans sa formation originelle, vingt ans après.

Dinosaur Jr.

Attention évènement ce jeudi à Fri-Son, avec la venue des légendaires Dinosaur Jr. On ressort les vieux t-shirts de Butthole Surfers, Lemonheads et consorts à chemise de bûcherons, et hop direction Fribourg. Le but : admirer les auteurs d’une pièce angulaire du rock indie: le monstrueux « You’re Living All Over Me », le tout dans sa formation originelle, vingt ans après.
Ce retour dans nos contrées est l’occasion de fêter l’arrivée d’un petit dernier, le bien nommé Beyond qui se pointe dix ans après Hand It Over. Terminé les bagarres intestines entre Barlow et Mascis, finis les multiples déchirements et les quelques explications houleuses où les chaises volaient parfois. Maintenant tout est réglé, ils ne se parlent que par managers interposés, on eut connu mieux comme ambiance de travail. Question de choix. Cela étant, Dinosaur Jr. revient avec un album qui suinte bon la fin des eighties et qui fait très fort. Pas de nostalgie dégoulinante à la manière d’un U2 (mais ont-ils été bon un jour?!) mais un album de rock tendance grunge, navigant entre disto poussée à fond solos noisy insolents, avec une sorte de mélancolie rappelant le géant et génial Neil Young.

Quid de ce nouvel album? Le temps ne les a pas rongé, seuls quelques cheveux sont partis. On retrouve ce groupe, comme à la belle époque, la fête est belle, la satisfaction est grande. Ruez-vous sur cet objet, sorte de relique intemporelle, d’une époque où le rock a fait un bond en avant, faites-le pour oublier les adolescents boutonneux braillant leur mal-être en écoutant le best-of de Nirvana, ex-collègues au parcours peu similaire. Une relique donc, indispensable pour tout amateur de rock, qu’il soit indie, grunge, lo-fi. Bref, un coup gagnant en plein dans le mille, le tout mixé par John Agnello, souvenirs souvenirs.
On ne tentera pas le diable à affirmer que Beyond équivaut à You’re Living All Over Me, mais l’idée fait son chemin, les écoutes multiples la fera germer ou non. Ici point de comparaisons, juste du plaisir à écouter un groupe mythique.

Immanquable.

About Author

Check Also

2024 : année de Johnny Mafia

Si vous écumez les festivals, que votre oreille est apaisée à l’écoute de sons crasseux …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *