Originaire du sud de Londres, The Noisettes est un power trio difficile à étiqueter tant les influences sont larges et variées. La voix rock, punky, bluesy et soul de la belle Africaine, Shingai Soniwa, est un des atouts de cette formation. À ses côtés, de solides musiciens et pour couronner le tout de bonnes compositions. Le tour est joué, l’alchimie prend (…)

The Noisettes

Originaire du sud de Londres, The Noisettes est un power trio difficile à étiqueter tant les influences sont larges et variées. La voix rock, punky, bluesy et soul de la belle Africaine, Shingai Soniwa, est un des atouts de cette formation. À ses côtés, de solides musiciens et pour couronner le tout de bonnes compositions. Le tour est joué, l’alchimie prend. Désormais il faudra compter sur The Noisettes !

D’entrée de jeu, l’auditeur a l’occasion de constater l’étendue du talent de Shingai. «Don’t give up» est un titre assez énergique et la voix bluesy de la chanteuse adoucit le rythme effréné du morceau.
À peine remis de cette claque, The Noisettes sort le grand jeu avec peut-être le meilleur titre de ce premier opus, «Scratch your name». Le riff principal rappelle un Tom Morello à ses débuts, ce qui n’est pas déplaisant et qui donne envie de remuer la tête de haut en bas comme jadis. Le refrain est accrocheur, efficace, rien n’est laissé au hasard.

Après toute cette énergie dépensée, les Londoniens nous montrent une nouvelle facette de leur possibilité : la ballade, le morceau acoustique. Le très bon «Count of Monte Christo» nous le prouve. Les différentes voix s’entremêlent et se superposent avec précision. D’autres titres assez calmes suivront vers la fin de l’album. Mais soyons honnêtes, The Noisettes nous charme d’avantage lorsque la disto est branchée et que Shingai braille dans son micro tout en s’écorchant les doigts sur sa basse!

The Noisettes a déjà une bonne partie de la presse de son côté suite à ce premier album. Il ne leur reste plus qu’à confirmer sur scène. Et parlons-en de la scène ! Avant même de sortir leur premier opus, notre trio jouait déjà en ouverture de Muse, Babyshambles ou encore Bloc Party. Respect. Nous n’avons plus qu’à aller les voir en concert pour confirmer ou pas les compliments de la presse britannique et internationale.

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